ant a écrit :mon aspes 125 de course, "préparée", avec laquelle j'ai couru en cross à l'ancienne championnat italien plusieurs années, est celle-ci:
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http://www.srcf.fr/forum/img_forum/2010 ... ellare.jpg[/img_citation]
cylindre avec lumières égalisées, carbu de 36, pot usine, embrayage allégé... puissant et..souple! Mais oui, vous avez bien entendu, souple! (pour une cross)
Voilà encore une machine comme j'aime! Un poil de patine, et brute de décoffrage! La bête...
Pour reparler de pot (c'est mon dada, les pots, normal pour un gonfleur de "cinquante"...), il me semble logique (visuellement en tout cas) que le pot de la moto préparée soit plus souple que le pot du modèle série. On voit que le divergent du préparé est d'un plus gros volume que le série, c'est un peu comme la différence entre les pots des mobs de course "G2" (12cv) ou "G3" (+15cv). Les G2 sont plus souples, et leurs pots sont plus volumineux en de plus grand diamètre (pas forcément de diam max, mais en diam moyen du divergent), et en même temps le coude est plus long ce qui fait que le début du divergent est plus éloigné de la lumière d'E, pour accord à plus bas régime. Les G3 très pointus (très!) ont un divergent plus mince au début, même s'il peut finir au même diamètre max (un peu bulbeux, quoi, c'est un peu le cas il semblerait sur le pot de l'Aspes série), et en même temps le divergent commence plus tôt (c'est pour ça que parfois il doit être coudé sur un "sport", pour aller chercher le coude qui doit rester court) pour un accord à plus haut régime, ce qui donne plus de couple max et donc plus de puissance, mais placés plus haut, et avec rien en dessous, ce qui donne un moteur ultra-pointu à plage d'utilisation étroite. Cas extrême, les 50 de GP d'avant les clapets de la fin des années 60 pouvaient avoir des plages d'usage de 1000t à peine, sous peine de s'engorger, ce qui nécessitait des boîtes à 10, 12, 14 rapports!
