Bonjour à tous.
Un petit compte rendu sur le weekend. :clin:
Auroux a encore rempli son contrat à la perfection. Un weekend d’enduro comme on aime. Je ne parlerais pas de l’accueil et du professionnalisme des membres du club et de l’énergie énorme qu’ils ont surement du dépenser avant pendant et après l’épreuve. Merci à tous ces bénévoles qui nous ont accueillie avec sourire et gentillesse aux différents contrôles ainsi que le soir au repas. Ni de cet environnement exceptionnel qui n’est plus à présenter, si ce n’est de vous inciter à venir le redécouvrir l’année prochaine. Le t-shirt pour « bicher » un peu et ce guide qui est une super idée de roadbook pour motard pour découvrir le département. Peut-être un petit manque de spectateur. Un peu d’affiche de rue peut-être à prévoir sur Langogne ? Alors un grand bravo et merci au moto club de l’AMCA .
Et pourtant, la Luma team n’a pas été épargné par les tentatives de découragement.
Arrivés au camping de Auroux vendredi en fin d’après-midi, direction vers la spécial après que l’installation du château de toile soit montée sur l’emplacement que le team Claude/Philippe nous avaient réservé. Daniel/ Natalie nous avaient prévenu, « attention dans la spécial il faut du crampon ! » .. Effectivement nichée entre deux flancs de coteau, cette spéciale change radicalement des prairies plus classiques habituelles…… du devers de la mort partout et c’est vrais qu’il est vite fait de se retrouver sur le derrière dans les décentes. Une spéciale plus pour un pilotage en finesse plutôt que d’un passage en puissance. Ca va être drôle, mais bizarrement moi qui suit toujours très inquiet des difficultés en spécial, là pas plus que ça. Humm ! bizarre bizarre . 1er découragement loupé
Mais la route sous la chaleur nous avait bien claqués alors Dédé et moi, nous n’avons pas fait de vieux os le soir. J’aurais aimer en profiter beaucoup plus , mais ce n’était pas raisonnable.
Bip Bip Bip , 8h00 il est l’or mon ségnior ! Waou ! Une grasse matinée sur un enduro et une bonne nuit réparatrice ce n’est pas souvent. Nous sommes en bonne forme 2eme découragement loupé
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et direction au parc pour l’installation ou comme d’habitude nous tapons l’incruste avec notre tente près du barnum du SRCF accolé au camion de l’excellentissime Bruno.
Je ne parlerais pas non plus de tous les copains et copines avec qui nous avons plaisir de retrouver et de saluer. Mais faut pas perdre trop de temps car le temps cours et donc priorité à l’administratif.
Bonyour mesdames et mesdames, voici nos papiers …. Heuuu oui les noms des assurances sont différents des noms des pilotes,…… ben parce que nous nous prêtons nos motos … une attestation de la part de l’assurance ? … Aie ! Nous savons que c’est autorisé par notre assurance, mais pas de d’attestation ………. Mais madame la présidente, bienveillante, donne son feux vert … Ouf ! 3eme découragement ? Loupé !
Retour au parc pour préparer les motos pour le Contrôle technique Eric nous chouchoute avec des petit sticker pour marquer les temps …
Allez kick la Monark riri , kick et kick et Kick et rien , et pousse et repousse et rien et change la bougie et re-repousse et rien et merde ! Retour au parc. Dédé aussi dans la mouise, refus au contrôle technique, lumière défectueuse.
J’étais prêt à baisser les bras, mais c’est sans compter sur Philippe et Daniel qui font jouer leur solidarité d’enduriste ……. As-tu vu que ton moteur est plein d’essence.. ben non ! Les motos avaient passé la nuit sur la remorque le nez sur l’avant, et l’essence cette sournoise avait coulé doucement dans le moteur. Grrrrrr !
Daniel et Philippe me démonte tout cela, vidage de l’essence et repousse la moto .. breuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu et wingggg beuuuuuu wingg beuuuuuuuu.
Bon ça devrait le faire, et là je la fait courte la tentative c’est poursuivi avec Philippe et Daniel jusqu’au village d’Auroux , non pas jusqu’au camping quand même ! Mais jusqu’au carrefour qui remonte vers le parc en sortie du village …….he oui nous avons été loin et …… toujours rien ou plutôt pas grand-chose. Bon les gars c’est sympa mais le temps tourne ça fait une heure que l’on pousse et il serait plus sage de vous préparer et d’aller manger il est 11h30. Le temps de remonter la moto au parc. He ouui toujours en la poussant sous ce merveilleux soleil. Là on était bien échauffé. ;/
Pendant ce temps Dédé avec Bruno se sont afférés à trouver une solution pour avoir suffisamment de jus pour avoir de la lumière , et par un tour de passe passe , l’alimentation avec le stop a permis de répondre au règlement , ouf pour Dédé.
Mais moi je jette l’éponge, le 4eme découragement serait-il le bon ? :hehe:
C’est là qu’Alessandro me propose les services de son pédiatre, j’accepte bien sûr ! Mais pas vraiment convaincu vu tout ce que nous avions fait et je m’absente pour prévenir les commissaires de mes déboires et de pas trop compter sur moi.
A mon retour Alessandro me saute dessus en se foutant carrément de moi pour une histoire de robinet essence qui aurait été fermé, et que la moto a démarré dans les mains de son pédiatre. Il a apposé ses mains sur la moto un coup de kick et alléluia ! Elle a démarré …… un miracle. :bise:
Il est clair que c’est ce coup de pouce supplémentaire qui a été décisif. Pour le coté pragmatique les raisons des dysfonctionnements ont été, moteur noyé, bougie neuve, moteur vidé, constat par le spécialiste d’Alessandro que l’allumage est trop faible et que les 0,6 de l’électrode de la bougie neuve est trop grand , réglage en 0,4 et Winnnnn . 4eme Découragement ? Loupé !
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Un grand Merci à Philippe, Daniel et au pédiatre d’Alessandro. :bise:
Mais déjà midi passé départ pour 13h05 et il reste le contrôle technique, manger et s’habiller. Tout est fait au pas de charge et c’est le départ.
Première partie jusqu’à la spéciale, ça roule bien, mais je ne suis pas complètement dedans, la séance d’échauffement m’a bien rincé. Alors on y va cool. Mais que vois-je au loin ? Alessandro qui va piano mais sano avec sa superbe Gilera 75. J’accélère le rythme et nous arrivons ensemble à la spéciale après avoir fait la route ensemble, franchi des décentes bien chargées de pierre, attaqué des montés assez sportives et pointé à plusieurs CP.
La SP bouchonne un peu dû à un compte temps de la part du Docteur. Mais sécurité avant tout.
Cela me permet de croiser la famille Romieu qui père et fils roule ensemble.
La spéciale s’ouvre. Mais où est donc passé Alessandro ? Le bougre il a réussi à se placer dans les premiers départs.
Mon tour arrive, allez va y tranquille Riri , va pas te faire du mal et te foutre dans les contrebas. Ce sera un tour pour tester et finalement ca accroche pas trop mal. Alors oui bien sûr je ne fais pas un temps extraordinaire, 1er 2em 1 2 etc … je roule jamais très vite, mais pas de chute.
Et c’est reparti pour la deuxième partie de la boucle. Alessandro est déjà parti devant. Je fini par le rattraper après un superbe pont dans une partie plus boisé ça monte, ça roule, c’est un secteur que je reconnais, notre moyenne est un peu plus basse, le temps passe et comme nous avons roulé cool c’est de la pénalité qui commence à se pointer, j’accélère le rythme et dans les dernières singles en grand décente avant l’arrivée, beuuuuuuuuuuuu beuuuuuu beuuuu. Panne d’essence. :hein:
Merdouille c’est la première fois qu’un truc pareil m’arrive. Et moi qui avais sourire devant le point de ravitaillement en me disant que la Monark est un vrai chameau.
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Au moment où je faisais l’état des lieux en scrutant le contenu du réservoir, mon pot Dédé arrive avec la Nauder et son sélecteur tordu après avoir eu un retour de botte un peu sec du à caillou baladeur.
Je m’aperçois que la réserve de gauche n’a pas été très entamée et que son robinet ne fonctionne pas en position réserve. Je bascule la moto sur la gauche, l’essence change de bord et ça repart. 5eme Découragement ? Loupé !
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Mais pourquoi cette panne ? ben l’essence perdu dans les déboires de début de matinée. ;/
Et c’est l’arrivée au parc, vite je suis en retard, le plein d’essence, Sylvie que je remercie se charge de refaire le plein d’eau du sac à dos. On m’offre un petit soda et je repars. Je pointe avec 20 mn de retard. Il fait chaud très chaud. Je n’arrête pas de boire en roulant. Ce deuxième tour va être dur. Je commence à avoir mal au derrière.
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Cette première partie de la boucle avec ses chemins roulants me font talonner les amortos arrières et c’est le dos qui prend …….. Ça use et non je ne roule pas debout tout le temps, je n’ai pas assez de jus pour cela.
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Je roule jusqu’à la SP seul. Je me fais doubler par les plus rapide, j’essaie de les suivre, mais c’est dur la chaleur me rince. Arrivé à la SP je me dis que je vais aller un peu plus vite, mais sans jus ce n’est pas mieux qu’au premier tour, pire je me loupe dans la monté en devers. Je calle juste avant de tourner autour de l’arbre. Merci au commissaire qui m’a donné l’autorisation de passer sous la banderole pour relancer la moto, car kicker avec les roues dans le haut du devers, sans avoir retrouvé le point mort et la moto surement un petit peu engorgé, j’y serais surement encore. Je fini par en sortir.
Je repars et je commence à monter sérieusement dans les tours. Ben non pas la moto , moi .. faut suivre,
![Laughing :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
donc c’est tout rouge que j’arrive devant l’entrée du pont qui se trouve en contre bas d’un petit bourg et que vois je ? Trois magnifiques timbres pour collecter une eau de source et la magnifique rivière en contre bas. :bise: C’est le moment de faire une pause et avec les fluides d’en faire le renouvellement. A qu’il a été bon de plonger la tête dans cette eau bien fraiche. C’est requinqué que je repends la route et qui voilà ? Alessendro et Bruno avec qui je termine le tour. Bruno fermant la marche tel un berger veillant sur ses brebis. :clin:
Ça sent la fin du parcours, mais pratiquement au même endroit que la panne d’essence, voilà t’y pas que mon repose pied gauche se met à pendouiller et c’est en équilibre sur un pied que j’arrive au parc après avoir pointé au CH. Ouf j’en peu plus. Dédé prend en charge la moto pour la réviser. :bise:
Réglage de la poignée de frein et d’accélérateur qui avaient bougé suite à deux petites chutes.
Refixation du repose pied, dépoussiérage du filtre a aire resserrage des câbles de freins et d’embrayage le plein et l’huile sur la chaine et moi j’ai fait quoi ? …. Rien, nada, J’étais allongé comme une grosse feniasse derrière la grande roue du 4x4 d’Alain bien à l’ombre. J’en pouvais plus du soleil et j’en pouvais plus du tout avec le derrière bien mâché, mais heureux d’être arrivé au bout. Merci Dédé pour cette assistance. Oui mais dépêche-toi il ne faut pas trop tarder pour ramener la moto au parc.
Retour au camping le temps de prendre une douche qui me fit un bien aie ! aie ! aie ! Une micro sieste et retour au parc pour échanger avec les copains du srcf. Pour finir au repas organisé par le club. La soirée était étonnamment douce. Bien sûr on n’a pas fait de vieux os car je sens que demain les courbatures ne vont pas me faire de cadeaux et vers 11h00 Morphée n’a pas tardé à nous chanter sa mélodie.
Bip ! Bip ! Bip ! 6h30 c’est l’heure de se réveiller ou plutôt de ne pas se re-endormir, drôle de nuit en pointillé, mais pas spécialement fatigué et surtout étonnamment pas de courbature, j’ai tellement transpiré la veuille que je n’avais surement plus une toxine dans le corps, mais plus une lassitude général. Déjeuner, café de Nathalie merci :bise: et habillage. Direction le parc et départ prévu pour 8h39.
Mais pas une grosse envie d’y aller. Bon je fais un tour et on verra. Effectivement après le départ ce n’est pas la grosse énergie. Mais j’avance mode ballade même les 50 qui partaient après moi me doublaient allègrement. Je roule sans masque et paf un insecte dans l’œil gauche, bon ce n’est pas la première fois, mais habituellement je les avalais plutôt.
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Bon là je m’arrête pour virer ce clandestin. Et qui qui arrive et s’arrête pour prendre des nouvelles ? … Alessandro et ça me redonne la pèche. :clin: On repart ensemble jusqu'à la SP. Là on se tape une petite bourre, que du bonheur et je ne me loupe pas dans le devers.
On pointe un peu en retard, mais ce roulage avec Alessenro m’a bien remotivé et je ne me sent pas plus fatigué, alors on continu. 6eme Découragement ? Loupé !
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Mais surprise en arrivant, je vois quelques copains en short en train de discuter, et mon Dédé aussi arrêté. Douleur dans une main et trop de poussière on fait basculer l’envie de continuer. Bon sur c’est qu’en C3 et plus c’est encore un tour complet qui les attendait, alors que pour les PF,C1 et C2 le deuxième tour était plus court .
Avec Alessendro on repart après avoir refait le plein, la chaleur recommence à me titiller , mais la moto va très bien. La premier parti nous fait éviter une bonne partie des chemins bien roulant, mais pour profiter d’un chemin avec une vue extra sur le lac. Avec Alessenro , nous avons sur cette partie roulé en mode ballade pour en profiter.
Mais ce raccourcie nous fait prendre un bout du parcourt d’après la SP. Et c’est comme cela que nous sommes passés plusieurs fois par une longe décente avec plein de pierre et qui débouche sur le carrefour d’une route avec un CP au début d’un pont.
SP et nouvelle bourre avec Alessendro et là je n’ai pas réussi à le rattraper, jusqu’au bout on a bataillé et moi je me suis bien amusé. :clin:
Retour vers l’arrivée dernier sourire des CP et le temps passe et pour ne pas pointer en retard je presse l’allure et je pointe une petite dizaine de minutes avant le temps. Voilà je termine ce 8 eme enduro retro d’Auroux fatigué mais heureux d’être arrivé au bout et plus de place pour le découragement
Puis c’est rapide, tout est rangé au camping, une douche, retour au parc pour voir le classement et dire au revoir à ceux qui sont encore là. Et retour sur cognac pour arriver vers les 23h30 et plein de souvenir dans la tête.
Un Grand Merci aux photographes qui on ou qui vont partager leurs photos.
Amicalement
Riri