gpm1 a écrit :Jeudi 04 septembre.
13h52, gare d'Austerlitz, le train démarre.
Arrivé avec 20 mn de retard à Brive la Gaillarde, tous les taxis sont réquisitionnés par la SNCF pour les voyageurs ayant loupé leur correspondance.
Finalement on récupère tout le bardât vers 19h00 à Brignac la Plaine.
Direction, Trémouilles à 200 km de là.
Nuit à Rodez.
Vendredi 05 septembre.
Épicerie pour les 3 jours à venir.
10h00, on commence à installer le camp de base près du quillodrome.
Il n'y a encore que peu de monde sur place.
Révision des motos, elles en ont besoin après la Thalasso de Louignac.
Les copains commencent à arriver, dans l'aprem ont fait un tour aux spéciales avec Christophe.
SP1, une belle prairie, et oups ! Un saut artificiel et 2 troncs d'arbre pimentent la fin du chrono.
SP2, plus courte mais du même style, sans les artifices de la SP1.
Contrôle admin et technique comme d'hab.
Soirée tranquille, dodo pas trop tard, demain est un autre jour.
Samedi 06 septembre.
07h00, j'aurais bien dormi un peu plus.
La matinée s'écoule lentement, il fait beau, papotage, préparation du matériel et ultime réglage pour la pétoire.
Altitude 800 m, je retire 10 point au GP. Petit galop d'essai, arrêt carbu, tout va bien.
12h00, je m'approche du départ voir partir les premiers.
12h20, un coup de kick et s'est parti. Dans la même minute Thomas Pellegry, le fils, son père l'attend, il est dans la minute précédente.
La première partie de liaison est plaisante et après 40 mn, arrivé à la SP1.
Le moteur a du mal dans les interminables montées. Full gaz sur le saut, hein Roberto ! et à la réception, une p....n de crampe dans la cuisse gauche, impossible de reposer le pied sur le repose-pied pour changer de vitesse. Je prends l’échappatoire pour éviter les 2 troncs, mais je reste en 2 ou 3 je ne sais plus, pour finir à l'embrayage les dernières chicanes, pas bon.
La fin de la boucle est un peu ennuyante pour moi, je me traîne à fond de six, à 70 km/h dans les parties (trop) rapides, mais il en faut pour tout le monde.
13h40, j'arrive au CH1. Ravito de la moto puis du bonhomme. SuperRiri arrive avec 7 mn d'avance.
14h20, Thomas a dépassé le drapeau jaune, je le rappelle, son père manque à tous ses devoirs, pointage et c'est reparti sur la même boucle.
SP2, pas de crampes de coup-ci, tout se passe (lentement) bien.
15h40, CH2, ravito, tout est sous contrôle. Superiri arrive avec 17 mn d'avance.
16h20, pointage et c'est parti sur la boucle 2. Celle-là est vraiment plaisante, de beaux chemins bien variés, je me fais plaisir.
SP2, quasiment identique à la SP1, mais unpeu plus courte, mais toujours des montées ou la moto a du mal, c'est la fin de saison, le moteur est bien fatigué.
17h30, j'arrive au barnum , tout le monde est là, on attend SuperRiri. Il arrive bien défait, mais avec 23 mn d'avance et n'est pas très chaud pour repartir sur la dernière boucle.
Après quelques moments de réflexion, il décide de repartir. On a tous insisté, à peine.
18h35, je me lance pour la dernière boucle. Thomas est toujours là, il doit commencer à fatiguer le petiot.
A la faveur d'une erreur de parcours, je rejoins Daniel et on roule ensemble jusqu'à le SP2.
Il ne veut pas partir devant moi et me servir de lièvre comme à Louignac, je pars devant et il me reprends quelques secondes.
A la sortie de la spéciale j'attends de voir si mon suivant au classement est toujours là, un petit jeune de 43 ans. Si il termine devant moi, c'est rappé pour le podium.
Il est bien là, plus aucun respect ces jeunes !!
20h00 Fin de la boucle, et on attend SuperRiri.
Le voilà enfin, il arrive au barnum et il nous dit, j'en fais quoi du carton ? Mais va pointer !!
C'est vrai il n'a pas l'habitude !! Ça y est il a fini son 1er enduro.
S'en suit une bonne soirée, les vainqueurs sont récompensés, on refait le plein de sels minéraux, on a bien sué, il a fait bon.
Un bien bel enduro, comme toujours.
Je reviendrai.
Dimanche 07 septembre.
07h00, on lève le camp, 700 km nous attendent !!