thierryTHIERRY a écrit :En ce qui me concerne, la préparation de mon premier ENDURO me laissera quelques souvenirs !! J’exprime mon avis de Poireau sans langue de bois.
Je pensais une semaine avant que ma SWM était prête, peut être un gicleur principal à changer. Je reçois la pièce, je démonte …et la suite vous connaissez. Merci à ceux qui m’ont dépanné. Déplacement à l’étranger pour le boulot, retour-bricolage sur la moto jusqu’à très très tard, essais, je me fais remonter les bretelles par des voisins pour nuisance sonore….et la moto 48 heures avant ne fonctionne toujours pas. Je décide la veille de prélever un carbu sur une APRILIA pour le monter sur la SWM. Vendredi matin, 3 essais, le dernier s’avérant à peu près correct à 1 heure du départ, mais tout le reste restait à faire. Départ en retard dans l’après midi avec NICO dont la voiture ne voulait plus démarrer. Embouteillage pendant, 1 une heure à la sortie de Paris, et mauvaise route, le GPS nous indiquant de faire demi tour en se replongeant dans les bouchons, que nenni! nous continuons notre route, et avons perdu pratiquement 2 heures… Arrivée à Auroux à 23H30 , loupé l’apéro et le dîner avec les autres . Il faudra régler la moto samedi matin et trouver la panne d’éclairage sur la SWM.
1 heure de sommeil (les boules) du fait d’une certaine fébrilité sans doute, grosse fatigue accumulée, nous sommes samedi matin. Direction > Parc. Arrivée de GITANE MAIS, ERIC 12, KAIMAN 40 etc.. montage du Barnum , la pluie nous accompagne déjà, nous pataugeons dans la boue. Début de « séance mécanique » vers 10 heures. La moto fonctionne mais toujours pas d’éclairage et ensuite plus du coupe circuit…gênant pour le contrôle ! Stress total. Heureusement, les Squadristes et autres mecs sympa viennent m’aider. On a cherché la panne longtemps sans trouver et vers midi moins quelque chose BINGO ! Une panne à la con comme d’hab. Enregistrement dans les derniers, et la pression retombe, lorsque le contrôle technique est OK et que je peux rentrer la moto dans le Parc. Plein de superbes motos, en bon état, GILERA, JAWA , ZUNDAPP , SWM, ACCOSSATO, APRILIA etc…Quelques minutes à rêver devant et puis de nouveau le Stress, manger quelque chose, se changer. NICO a déjà quitté l’HOTEL super speed pour rejoindre le départ. Je pars après lui et arrive à la bourre. J’ai loupé mon coup, dans l’absolu je m’en fous car j’y vais pas pour faire une perf, j’en suis bien incapable, mais ça me dérange de me faire remarquer. J’ai un peu honte, d’autant plus qu’au moment du « GO », ma moto refuse de démarrer et se noie. Je passe vraiment pour une « truffe », elle démarre enfin, je suis crevé et énervé, mais je peux y aller. C’est déjà bien humide, et peu de temps après le départ je cogne une racine avec la fourche et la pédale de frein qui se tord, je peux encore freiner tout va bien. Ca commence tout doucement, 5 minutes plus, je me perd , pas vu le fléchage, 1 KM pour revenir sur mes pas et je vois déjà ceux partis après moi avec leurs HUSQUY se tirer la bourre. Ca m’arrivera plusieurs fois . Rapidement une première grande cote avec des gars un peu tankés . Je monte à peu près correctement et m’arrête un peu avant de reprendre et vois Patrick Durand qui à l’air énervé sur sa belle KTM. Je repars laisse passer des Yams et peu de temps après nous arrivons sur les immenses flaques d’eau . Je passe au milieu, ça dure longtemps, à un moment j’ai de l’eau et de la boue jusqu’au niveau du cylindre sur plusieurs mètres et puis un type à l’arrêt sur l’une des Yam, puis un deuxieme et un troisieme un peu plus loin, elles ont pas l’air d’apprécier le milieu humide! Pour éviter le dernier je change de trace et me « vautre ». Ce sera d’ailleurs ma seule et unique « pelle ».
Bref, on arrive à la Spéciale entier et déjà crevé. Je croise JPC, qui paraît tout content d’être venu sans sa moto, NICO qui commençait à galerer avec sa 50, d’autres ont abandonné… Quand j’ai vu la gueule de cette belle spéciale avec ses grandes cotes et ses descentes un peu raides, je me suis demandé si j’allais la faire, je suis pas complètement mazo. Et puis hop, je suis du SRCF non de non !. Je me lançe,, ça se passe pas trop mal, souvent à fond de première dans les grandes côtes sans élan, finalement à défaut d’aller vite, je suis content d’être resté sur la moto, jusqu’à la dernière côte avant l’arrivée ma moto commençait à vraiment engorger et j’ai calé au ¾ malgré mes relances à l’embrayage. Moment de solitude et je vois mon NICO me doubler là à fond de première et embrayage sur la Swoumette. J’ai perdu au moins 2 minutes à cet endroit et puis je me fais appeler Arthur pas un commissaire qui me demande d’avancer la roue avant de ma moto devant la cellule, ah bon, j’avais pas vu!
Arrivé la je vois Philippe T qui était en train de boire une bière à la buvette, j’ai posé la moto, il pleuvait de plus en plus, de l’eau et de la boue dans les bottes , le casque, les gants, lunettes inutilisables, je suis allé boire un coup avec eux. Un quart d’heure après , départ, je croise un gars sur une Husquy 125 et continue mon chemin seul, la moto engorge de plus en plus. Arrive une très longue montée sur un chemin étroit avec des racines et un tas de bordel, fond de première, ça monte, ça monte, relance à l’embrayage et puis beuhhh, beuhhh, 2 mètres avant le sommet. Faut bien tenir la moto pour pas redescendre et puis se débrouiller pour repartir, mais rien à faire, difficile de la redémarrer dans ses conditions là. Et puis j’entends un bruit de sirène venant du bas, c’est le gars à l’HVA, qui reste planté 10 mètres plus bas que moi. Lui aussi est crevé. On se regarde, il me propose son aide, on termine de monter les 2 mètres et je l’aide à mon tour. On prend 5 minutes de repos en haut et on se dit que c’est vraiment un enduro pas facile, d’autant plus que le temps est maudit. On s’est aussi dit que les paysages traversés étaient splendides ! Le tracé, à défaut d’être facile est superbe. On repart à 2 pour pouvoir s’entraider au cas ou, pensant que le plus dur était fait, nous arrivons dans la longue longue descente sinueuse et étroite, avec des petites virages en épingle. Oh pétard ! si tu te contentes de tourner le guidon pour virer tu tombes dans le « ravin ». Elle me paraît bien grosse ma TF3, je l’échangerai bien contre la CIMATT à PACO ! en plus y’a des roches comme des marches, bien mouillées.
Elle en finit pas, mais pas de chute pour l’instant, rapidement, les avant bras se tétanisent et puis c’est la fin. Arrive le fameux passage à gué, du régime en première, les pieds en l’air et …ça passe Nickel, pour une fois que je me loupe pas personne pour prendre une photo. J’aperçois immédiatement NICO en contrebas sur la gauche, arrêté, en panne. Visiblement il n’a pas croisé, le Sanglier. Je m’arrête, le collègue en Husquy repart et je reste avec NICO pendant quasiment une heure. Rien à faire, la Swoumette ne redémarre pas. Ca m’a permis de voir aussi le passage du gué par d’autres concurrents. Plusieurs d’entre eux n’ont pas résisté à une envie de baignade, spectaculaire !
Un petit coucou à JMO, qui va bien avec sa RCKS il est dans son deuxième tour, je vois passer BORSOTTO, et d’autres. Et puis résigné NICO remonte au CP tout proche, je ravitaille et repars seul. Tout de suite après se présente une difficulté que je n’ai jamais passé, une longue enfilade de marches montantes en roche bien mouillées, j’ai peur d’abîmer la moto j’arrive pas assez vite, elle engorge et je cale. Je m’épuise ensuite à pousser sur une dizaine de mètres …. On continue, nouvelle grande cote !,Bonjour c’est moi que v’la! Fond de première, ça monte et beuhh beuhh je cale ! J’ai eu les glandes comme jamais, la moto était très difficile à démarrer, elle pesait le poids d’un camion et je commençais à créer un gros bouchon ! Gros coup de pompe, je suis mort et j’en vois un qui rigole, « Mr Opalinski » je crois ! J’ai eu envie de descendre …. (je plaisante ! mais je trouve ce comportement moyen) ! Au bout d’un petit moment je m’en sort comme un grand exténué. Ensuite c’était plus roulant, mais ma moto commençait à « ratatouiller sec » , elle cafouillait à bas et moyen régime, elle ne marchait plus qu’en haut, j’ai donc finit à haut régime , j’ai roulé pendant ½ heure en me disant que j’allait me retrouver en panne sous la flotte. Dernière cote sympa entre les racines les pins et les genets, fond de première, ça monte , ça monte et puis beuhh. Comme un C.. au milieu de rien. Je fais demi tour redescend, contourne intelligemment ( pour une fois !) la difficulté à « l’italienne » et le tour est joué. Je pointe à l’avant dernier CP, les courageux p’tits jeunes de l’organisation se foutent de ma pomme en voyant que je termine mon premier tour, mais je suis au dessus de tout ça, en bon Rookie que je suis.
Le dénouement est proche, magnifique dernière portion de circuit, belle vue sur le Lac avec un petit arrêt inattendu au milieu du bourbier (tant qu’à faire), redémarrage immédiat, fond de première énième « ravalement » et je termine mon tour presque satisfait d’être passé dans ces conditions-là. Pas question de faire un second tour, il est trop tard et ce serait de la gourmandise ! Il fait froid on est fatigués trempés et l’apéro sous la flotte nous attend, génial ! On croise Alessandro, je ne suis pas le seul à n’avoir fait qu’un tour ( hein NICO !) et je me dis que je ne repartirais pas dimanche. Pas le temps de se changer, soirée Aligot bonne ambiance. Juste envie d’une bonne douche !
Le lendemain matin, Paco, NICO, Eric 12 , P CECCONI, et d’autres repartent sous la pluie et dans le froid et je ne les envient pas. Je croise GROUIKSON et d’autres qui m’expliquent que AUROUX est l’enduro classique le plus dur de la saison…. Si je croise Alain Bardot ( « c’est facile pour les débutants »), je vais l’appeler Brigitte ! Je déconne Alain hein ? Autrement, ça voudrait dire que je suis plus nul que nul ( pourquoi pas ?). Enfin, au fond de moi je suis content d’avoir fait mon tour (j’aurai peut-être fait l’autre si je ne m’étais pas arrêté pour la bonne cause) et suis conscient que la météo a largement compliqué les choses, encore bravo aux bénévoles de l’organisation et à tous ceux qui ont bossé pour la course.
Ma plus grande satisfaction du WE sera d’avoir rencontré des personnes adorables et volontaires ( merci à Jean Francois qui a vraiment assuré, Paco, Kaiman 40, Chocho,entre autres), et d’avoir vu l’arrivée de la CIMATTI 50 et de son pilote « courageux et énervé », seule rescapée de l’aventure dans la cylindrée,
J’ai moins aimé, la météo, quelques types qui se prennent au sérieux, et le fait que l’organisation aurait du dire un petit mot sur l’arrivée de PACO.
Prochaine étape : BADAROUX
je t ai vu bloqué dans une montée !!! il y avait 4 ou 5 motos devant moi !! et le temps que je béquille la moto ( pas facile car pas de place) et hviste gueulait que je le laissais pas passé ( blaireau il y avait 4 motos devant moi) et que je monte , bin tu avais réussis a monter !!!
bon je vois que tu as morflé , le principal c était d y etre et de rouler un peu !!
les suivants iront mieux ....
pour richard , faut savoir qu il a le sourire incrusté et a mon avis il ne se foutait pas de toi ... ca m etonnerait bien de lui
au fait j avais tes pièces de carbu dans la voiture , mais j ai zappé le truc
A+
le canari
dans l eau j usqu au cou,et la pauvre cimatt sous l eau.je cryais que c etais fini pour moi et elle :je redresse la moto,je met un coup de kick et la moto demarre au quart de tour et me voila reparti 
