Auroux 20 & 21 Septembre 2025 Championnat de France d’enduro à l’ancienne

[SB]

Comme quoi, les moteur allemands c'est vraiment du costaux...
Le moteur a avalé une partie du piston, un lavage à l'essange est ça repart.
Incroyable!!!

[Julien]

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[yves c.]

Merci pour ce CR passionnant !

En résumé, Julien, c’est terminator !

[Julien]

Ah mes amis, quelle Affaire !
J’ai roulé un seul CH sur le week-end mais j’ai pris assez de points pour gagner une place et finir Vice Champ en Europe !

Une fois de plus le Boxer était plutôt plein car j’ai emmené 3 motos :
Ma brave BPS avec un nouveau réservoir (patte de fixation cassée au Mayet ) et sa boîte fantasque et 2 Husky à vendre, Dom n’avait plus que la remorque pour mettre sa Barigo..
Trajet sans histoire et arrivée par une vue splendide sur le Lac de Naussac.
Eric nous avait trouvé une belle place sur le Parcet moyennant un peu de Tetris et en gardant en tête qu’on devait partir le soir avec le Boxer, chacun s’y est retrouvé.
Cette fois encore plein de petites mains se sont proposées pour nous aider à installer le Bazar SRCF c’est vraiment agréable d’avoir de l’aide et ça nous a laissé du temps pour faire les contrôles.

Petite suée avec la BPS qui s’obstine à ne pas démarrer, je m’imagine déjà avec un Motoplat Grillé
La Négo pour la 250 Husky 87 étant finie (il me l’achète aujourd’hui mais ne fait les papiers que demain car il n’achète rien le Vendredi…)

je vais exposer la WR 250 96 près de la direction de course ( toujours à vendre Avisse à la population.. )

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Bien qu’on nous ai dit que les Spé étaient inintéressantes nous allons les reconnaître à 4, je me retrouve donc dans la caisse enfermé dans le noir à prendre des sacs et autres babioles sur le museau pendant que Big Ben au volant du Boxer se prend pour un rallyman.
Les 2 spéciales sont sans point remarquable si ce n’est une terre bien friable et parsemée de cailloux qu’il ne fera pas bon prendre sur le casque en suivant un furieux, de ce côté je devrais être tranquille puisque je pars dans les premiers..
La plancha installée, la tablée SRCF, avec de nouvelles têtes, fait plaisir à voir, chacun refaisant le monde de l’enduro à sa sauce.

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7H30 sur place, on déplace les tables ( 2 auvents pour une dizaine de motos ça coince, il en aurait fallu un 3° ) et je démarre ma moto pour aller sur la ligne de départ, elle est un peu récalcitrante ces temps-ci aussi arrivé au pied de l’horloge, je ferme l’essence. Les riatls me demande de leur ouvrir la route afin que cette fois ils ne ratent pas la première flèche.
Mal m’en a pris car au 6ème coup de kick je pars comme un furieux et dans la première descente entre des cailloux gros comme des menhirs le moteur fait Beuuh et impossible de lâcher le guidon ..
Arrivé en bas je l’ouvre et la moto repars, debut de liaison compliqué avec un soleil rasant qui t’aveugle, ça commence bien. J’ai toujours du mal à froid et me mets tout doucement dans le bain quand au bout de 5km dans une descente en goudron Kraaaac ! le moteur se bloque..
J’étais sur un filet de gaz même pas haut dans les tours .. c’est pas un serrage.
Au vu du ressenti, j’opte pour une merde dans la transmission primaire puisqu’elle a roulé embrayé.
Moto dans le fossé, je démonte le carter d’embrayage .. rien !
Pendant ce temps là je fais constamment signe aux potes qui voudraient m’aider, sur ce coup y’a rien à faire.
Un marshall du TYSM s’arrête et je lui dis que je vais regarder côté allumage , on ouvre et le volant débat sur une quinzaine de degrés.. ? Bizarre
La seule explication trouvée est que la tête de bielle a fait le saut, le piston a coincé et qu’on débat sur le jeu du roulement qui a perdu ses aiguilles.
C’est vraiment mort ..
Je me résous à chercher du secours et il me propose de m’emmener là où il y aurait âme qui vive.je monte derrière lui et..
ben merde !
C’est une 50 Beta…. il m’explique que son permis est resté dans un village traversé un peu vite..
Un peu plus loin on voit une ferme où y’a du bruit, ilm’y laisse , le paysan bien sympa arrête de bosser et m’emmène à Auroux .
Tous ne sont encore pas partis et l’ami Barroy m’aide à désincarcérer mon boxer, heureusement les clés des divers véhicules sont planqués « à l’américaine » ce qui me permet de les déplacer.
Le temps d’aller récupérer ma moto, c’est la fin du CH et je file 2/3 coups de main ( réglage primaire d’embrayage pour Alain, correction montage bizarre de la pédale de frein high tech vendue par HVA Factory pour Fred)
Seul Le Ficara Senior avec sa fierté bon rital refusera mon aide pour réparer la crevaison sur sa roue AR ( rustine décollée..).
Désœuvré, je dégotte une clé allen de 10 et je m’emploie à démonter le haut moteur pendant que mon voisin attaque mon YZ 250 liquide ( goupille de valve baladeuse .. l’acier cémenté a gagné contre les piston/cylindre salement amochés ..).

Surprise le piston n’est pas bloqué, je retire le cylindre et c’est en bas que ca coince mais pas franchement !
et là je découvre les dégâts :
Il manque la jupe du Cylindre en fonte Côté échappement, elle est partie en copeaux dans les roulements, embarquant au passage un bout de piston du même côté.

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Une idée idiote me vient : si je décoince le moteur et que les roulements ne raccrochent pas, ça peut repartir !
Hop, je vire le piston, sors le moteur du cadre et sors les bouts de ferraille un à un du bas moteur retourné sur un bac, rinçage à l’essence une paire de fois et.. ça tourne sans accroc !

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Je remonte et sous les yeux incrédules des potes … Bremm bet bet bet ! le moteur repart il ne ferraille guère plus que d’habitude, je fais le tour du pâté de maison et je décide de repartir le dimanche ..
Ce n’est pas le cas de tout le monde, l’Alain Senseby ne se remets pas de son indigestion, les Ficara ont leur compte, tout comme le Dotteure qui a bobo et d’autres refroidis as le météo annoncée.
Repas sous la tente de l’organisation, l’aligot saucisse nous cale bien mais autant la saucisse était bien goûtue, autant l’aligot faisait un peu pâle figure à côté.
Dimanche matin c’est le départ, elle me fait toujours des caprices et Jean Michel se tient près à la pousser.
Les potes m’ont charrié et m’ont fixé pour objectif de faire un kilomètre de plus que le samedi persuadés que je prendrai rapidement la bielle dans la gu…
Elle finit par démarrer et je m’élance… las à peine fini la section de gros paveton beuu beuu elle s’arrête , j’ai fait 300 m !!
Le Pascal sur sa Béta 50 me retrouve
- encore toi ??
Alors que je peste ne trouvant pas la clé à bougie dans ma banane .. Normal le réservoir de RSGS a une boîte dans laquelle j’ai fourré mon attirail !!
Bougie neuve elle repart, ce dimanche c’est bien plus agréable avec le ciel plombé, on n’a pas le soleil dans le nez, le moteur a l’air d’aller pas trop mal, et je m’enhardis à prendre des tours.
J’attaque une grimpette en seconde me méfiant de la première qui s’enclenche quand elle veut, je fais cirer cirer l’embrayage mais très vitre il perd de la garde … je cale , il reste 5m à faire et impossible de passer la première , j’essaie de monter à côté de la moto mais la seconde est trop longue et le moteur cale.
Heureusement un anglais en IT m’aide à pousser jusqu’en haut.
Au bout d’une heure, on commence à prendre de la flotte sur le museau et on se croirait en spéciale de nuit à chaque fois qu’on rentre dans un bois les racines glissantes en plus…
Je vois une grimpette bien raidosse que je ne monterai jamais en seconde. Moteur chaud la première ne passe pas et je reste 10 bonnes minutes à jurer tout en martyrisant le sélecteur et miracle moteur calé cette fois elle passe, bien sûr il n’est pas question de kicker une vitesse enclenchée et je la démarre sur les 10m de descente qui précèdent, cette fois ça va, je laisse ma jambe gauche pour pousser et surtout pour ne pas toucher au sélecteur par inadvertance et fais de l’huile jusqu’au sommet. Je recommencerai la plaisanterie une paire de fois en passant certainement pour un fou à faire hurler le moteur en première sur quelques longues montées, j’avais trop peur de passer la seconde et qu’après y’ait un coup de cul qui me tanke..
Cette fois, sur le sommet de la crête, en plus des hallebardes c’est des éclairs qu’on prend sur le museau, je n’avais jamais roulé dans ces conditions et je flippe un peu. Ce serait con de terminer en BBQ . Je me dis qu’un arrêt de la course pour cause de météo ne serait pas mal ..
Arrivent les spéciales ..des océans de boue et des ormières, je les subis incapable de trouver la première pour me relancer, un calvaire !

J’arrive au paddock avec 10mn d’avance et une grande liste de trucs à faire ( de l’essence , fil de ferrer mes poignées si je ne veux pas terminer avec des crampes aux avant bras et, si j’ai le temps, manger un truc) . je grogne contre celui qui a rangé mes lunettes que j’avais posées sur la table et attaque l’assurage des poignées, quand Madame Glo vient me voir et me dire que la 2° boucle est annulée.
Je ne suis pas mécontent, même si j’étais prêt à repartir avec la baïonnette dans le dos .
je mets des habits secs et le temps que les utres arrivent on remballes sous une autres grosse averse , à 13h tout est dans le camion et il faut attendre presque 2H pour que je monte sur la boîte du championnat d’Europe, Dom bosse demain et, même si ce n’est pas très sympa pour les organisateurs si on peut s’eviter de rouler de nuit c’est tant mieux.

Voilà ça a été un week-end copieux pour moi, il m’a permis de progresser en mécanique mais je vais penser sérieusement à changer de moto pour rouler en expert 125 sur l’Europe.

La der c’est Vorey, Dom m’abandonne pour aller faire une bise à sa fifille en Finlande et moi faudra que je trouve la cause des vibrations à faire sauter les plombages sur le Rotax de la Portal

[THIERRY]

Visiblement ca été dur pour toute la Squadra! Je comprends ton envie d'aller rouler GR5 en Italie la saison prochaine aussi. Quel dommage pour le championnat Français qui se cherche et qui je l espère retrouvera ses couleurs en proposant de nouveau des épreuves qui feront revenir les p'tits cubes et certaines catégories d'anciennes et de pratiquants qui l'ont fui et ce dans une belle cohabitation avec les plus modernes....on a le droit de rêver non?

[Capitaine71000]

Salut à tous voici ma petite contribution sur l'épreuve d'AUROUX.
Mais avant, qui s'occupe des classements à la FFM? Sur cette épreuve, je constate quelques erreurs me concernant et même si je ne cours pas après la gloire, je pense qu'il serait normal que mon classement soit exact !
Bref :
Sur le parcours et les spéciales, tout a été dit par François BROUAL et Fred GLO. Je rajouterais juste que quelques flèches supplémentaires à des endroits judicieux n'auraient pas été un mal
Arrivé le jeudi, j'avais amené mes deux motos favorites ; le 50 et le 75. Après mes déboires au MAYET liés à l'altitude conjuguée avec la chaleur, j'ai voulu faire les réglages du carburateur du 50; puisque j'avais la ferme intention de courir avec le petit cube, vu que les échos que j'avais; étaient qu'AUROUX avec le 50 ce ne serait pas de la tarte. C'est exactement le type de défis que j'adore !
Malheureusement, impossible de faire fonctionner correctement le 50 même après avoir très fortement appauvri la carburation. Contraint et forcé, je me suis attelé à faire la carb du 75; jusqu'à obtenir un fonctionnement convenable et une bougie bien chocolat.
C'est donc satisfait que le samedi, je prends le départ. Cette période de satisfaction fut très courte:oops:
1° la carb de la veille ne donnait pas le même résultat le samedi et jamais, je n'ai eu une moto autant on/off. S'ajoutera à ça un silencieux qui n'a pas fait son office très longtemps ! J'avais l'impression d'avoir une pétoire des années 60 en échappement libre. Mon Dieu, que mes oreilles ont souffert et peut-être les vôtres aussi.
Bilan en spéciales impossibles de faire fonctionner correctement la moto; ajouté au bruit, je me suis lamentablement traîné.
Le soir j'ai donc à nouveau tombé les gicleurs du 75 au risque d'être trop pauvre vu la baisse de T° annoncée pour dimanche, mais je prends le risque. Je n'ai rien pu faire pour le bruit, n'ayant pas de silencieux de rechange dans mes bagages.
Et donc, le dimanche, le 75 fonctionnait mieux à mi-régime et était beaucoup moins on/off. Cependant, je limitais volontairement mon attaque en spéciale à cause du bruit de pire en pire au fil des km.
De retour au CH1 j'avais bricolé une sorte de bouchon sur le silencieux afin de diminuer les pétarades ! Inutile puisque comme vous le savez le deuxième tour sera annulé.
Dommage, car j'adore ces conditions dantesques. Conditions qui me rappellent des enduros comme CROCQ et MUSSIDANT à la fin des années 70. J'adore être trempé, souillé jusqu'à la moelle et finir. Plus les conditions sont dures, plus ça se joue dans les chemins, plus je suis heureux. Mazo le mec !
Je serais bien entendu présent à VOREY pour la dernière et qui risque pour moi d'être la dernière en France.
Je vais me tourner vers l'ITALIE en 2026 pour voir si ce que l'on me dit est vrai et où les petites cylindrées sont à l'honneur.
Je pourrais peut-être revenir sur quelques manches du France mais...........avec une plus grosse cylindrée. À suivre.

[enduro_1980]

Je croyais vraiment que c’était une photo Ai. En voyant la vidéo, ça calme. Bien fait de ne pas avoir pris le départ le dimanche.

[carmeau]

et bien c'est chaud quand meme pour ma part lors d'une montée technique dans un bois ou nous etions plusieurs motos a se suivre la foudre est tombé je ne sais je n'ai pas vu l'impact mais pas tres loin de nous car malgré le bruit des moteurs en charge le bruit du tonnerre amplifié par un effet entonnoir m'a fait sursauter j'imagine le gars sur la photo

[THIERRY]

Non, non...la video dans le lien! la photo est extraite de cette vidéo. Le gars a eu peur et est tombe suite à l'éclair...

https://www.facebook.com/groups/www.srcf.fr

Capture d’écran 2025-09-26 à 16.46.32.png (501.8 Kio) Vu 644 fois

[carmeau]

fausse photo bien evidemment

[Swoum_55]

Vache!

C'est une vraie photo? Pas générée artificiellement?

Il a eu très très chaud aux miches. Avec le barouf que ça fait, il y a de quoi se mettre parterre de trouille!

Quand on voit les petites mèches qui partent sur les cotés, il aurait pu se prendre un sacré coup de jus.

[THIERRY]

Merci Francois, ca fait plaisir!

Les orages du dimanche a Auroux, ici un marshall

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[broual]

C'est déjà l'avant dernière épreuve du championnat de France d'enduro à l'ancienne et je mesure le fait que je n'ai pas donné de nouvelles depuis un bon moment ! Je reprends la plume aujourd'hui pour vous conter l'épreuve d'Auroux en Lozère.
Auroux, j'en entends parler depuis un moment. Ce rendez-vous est prometteur. En arrivant, nous apprécions cette région magique et sauvage. On va se régaler !
Notre groupe composé de 7 pilotes en début d'année s'est etiolé au fur et à mesure des épreuves. Milou est blessé et on ne le reverra pas de l'année, Boubouille travaille et ne peut se rendre disponible, Gérard est en vacance en Espagne et Philippe est en délicatesse avec sa moto...
C'est parti pour la reconnaissance des spéciales. La 1°est tracée à flan de colline. Une première partie dans un champs fraîchement coupé ou émerge un nombre incroyable de pierres. Tu te demandes comment ça fait pour pousser ! Bref, c'est sûr que ces pierres ne favoriseront pas d'autres choix de trajectoire que celle formée par les appuis. La 2ème partie se déroule sur le même type de sol sauf qu'il n'est pas travaillé par l'homme. Enfin la 3ème zone c'est une belle prairie semée de bouses de vache completement déshydratées vu qu'il fait une chaleur incroyable pour la saison...conséquence, il y aura de la poussière !
La 2ème spéciale est tracée dans un champs tout plat et elle sera légèrement plus rapide. J'y rencontre Didier, le photographe de "Motocross d'hier". Je lui confie que j'imagine un bon spot photo dans le bas avec un panorama à couper le souffle. Voir photos
On rejoint notre gîte planté face au lac de Naussac. C'est juste magnifique !
La nuit est agitée ! Non pas parce qu'on a fait la fête mais à cause de cette tension nerveuse qu'on s'inflige et qui nous empêche de dormir même à 62 balais..
Samedi matin 8h30. C'est parti pour 6 heures de moto. De suite, on aborde un sentier qui serpente au milieu des pierres. Le ton est donné: ce sera technique et physique. Avant d'arriver à la 1ère spéciale, on emprunte des passages heureusement en descente avec de belles marches. C'est comme en montagne, on croit que c'est plus facile de descendre que de monter. Mais en moto, ça te détruit les bras et les jambes ! D'ailleurs, les premières crampes font leur apparition. C'est pas bon signe. Une chance que les temps soient larges.
Arrivé à la 1ère spéciale, je sortirai assez loin après une petite chute, mais surtout une difficulté à avoir du rythme.
Je suis pas dans le coup ! J'ai oublié de vous narrer un détail important. Comme beaucoup, je souffre du dos régulièrement. Mais cet été, c'est une sciatique qui m'a "cloué" au lit . Après d'âpres négociations avec ma chérie, elle m'a laissée partir à la moto vu que j'allais mieux et je lui ai promis de faire attention vu qu'on s'envolent pour Bali jeudi...disons pour faire simple que j'avais une certaine pression !
Le reste de la journée et les spéciales suivantes ne seront pas flamboyantes. Ce sera pas mon jour. Je termine 4° et c'est Fred Glo, mon coéquipier et néanmoins ami qui l'emporte. Il roule très fort le bougre et conforte son avance au championnat.
Le dimanche, c'est une autre vision qui s'offre à nous, il va pleuvoir.
Et c'est un véritable déluge qui s'abat sur nous. Les passages en sous-bois se font à la bougie..on n'y voit rien. Par contre sur un plateau dominant l'horizon ce sont des éclairs qui nous accompagnent. C'est flippant ! Je prie pour ne pas être pris pour cible par la foudre et finir comme une tartine oubliée dans un grille pain!
Dans la 1ère, vu que c'est gras, je retrouve quelques couleurs avec un temps correct. Mais la 2ème sera catastrophique avec de petites glissades.
Raisonnablement la direction de course décidera d'annuler le 2ème tour et ils ont eu raison vu les circonstances.
Au général du championnat Fred possède 31 point d'avance et sauf coup du sort il sera sacré champion de France. Et se sera largement mérité .
Je partage la 2ème place avec l'ami Éric Bonel. La finale sera donc décisive pour le podium, mais il faudra composer avec une ribambelle de petits jeunes qui poussent à la roue et qui ne demandent qu'à prendre notre place...
Rendez-vous les 25 et 26 octobre à Vorey !

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[SB]

Dernier compte rendu pour cette saison de CDF, je ne serai pas présent à VOREY.
En effet je serai en vacances avec mon épouse, juste retour des choses au vue des efforts quelle fait pour me laisser pratiquer ma passion...
J'avais cocher AUROUX dans le calendrier du CDF, pensant peut être qu'il s'agissait la, de la plus belle épreuve, tant la région se prête à la pratique de l'enduro. De grands espaces, du dénivelé et un sol supportant bien la pluie, qui peut être présente fin septembre.
Je suis arrivé le vendredi en début d'après midi, ma remorque est rentré au chausse pied dans un coin du parc à coté d'Eric MARTIN.
la moto ratatouillant trop, j'ai réinstallé l'ancien carburateur, baissé de 10 points le gicleur, toucher l'éguille, la moto démarre au premier coup de Kick et semble fonctionner correctement.
Cette séquence mécanique me conforte dans l'idée qu'il faut une préparation soignée de sa moto pour rouler sereinement en ancienne.
La suite du Week end me donnera raison.
Pour refermer la parenthèse mécanique, j'ai assisté à la discussion entre Fred GLO et la personne qui semble être le préparateur de son HVA, j'ai compris pourquoi elle marche aussi fort, ce Monsieur connait cette marque sur le bout des doigts.
Les différents contrôles sont une formalités, je repart donc tôt retrouver ma petite famille est entamer une balade autour du lac de NAUSSAC.
Samedi matin je prend le départ en compagnie de deux avions respectivement sur une MAICO et une PE, je les laisse partir devant, ayant décidé d'y aller en souplesse.
J'ai pas roulé à moto depuis les rencontres SQUADRA donc calmos.
Le premier chemin est un sentier entre les cailloux que me laisse penser que nous partons pour du vrai enduro, technique et physique.
Les chemins suivants sont des pistes plutôt larges, façon baja, ce qui avec la boite cross est un peu pénible et des descentes dans les cailloux réclamant un peu d'attention.
j'arrive au premier CP, ou est le carton ? le temps de le chercher et de la ranger le temps file...
Puis j'arrive dans une petite monté ou est bloquée un 80 FANTIC, je passe en poussant et aide le pilote à monter, il part faire la même chose avec le suivant, mais sa moto mal béquillé tombe.
Je tente une manouvre osée, à savoir tenir ma moto de la main gauche et relever sa moto de la main droite, évidemment je ressent immédiatement une douleur dans le bas du dos, manque de gainage...
Je repars un peu agacé par la situation, en haussant le rythme pour être sur de pointer dans les temps.
Quelques KM plus loin, la moto émet un bruit strident qui m'indique que je viens de perdre le silencieux, la pate de fixation du cadre à cassée.
DOM et GIOVANI s'arrête pour me donner des collier et une sangle, je bricole pour refixer le silencieux et repart pensant pouvoir terminer ainsi la journée.
Le silencieux bouge trop et le pneu tape dessus au risque de finir par l'arracher de nouveau, journée terminé avec un retour par la route.
Je suis très déçu évidement.
En rentrant au parc, j'ai croisé Julien en pleine séquence mécanique, le moteur sortie du cadre et retourné avec des morceaux de piston qui tombent du bas moteur, incroyable!!!
Il a réussit à repartir, cela me semble surréaliste.
Je reviendrai vraisemblablement l'année prochaine, en essayant de mieux préparer l'APRILIA.
Je souhaite bonne chance à ceux qui vont participer à l'épreuve de VOREY fin octobre.

[Asterix]

Très heureux de revenir à Auroux après quasiment 10 ans d'absence. Arrivé jeudi AM, ça m'a donné le temps de voir les copains.
Contrôle administratif où j'ai fait la pole ce qui a permis aux bénévoles de déverminer le système et d'assurer les vérifications avec fluidité. Ensuite contrôle technique: démarrage, contrôle éclairage et sonomètre puis le casque et le gilet. C'est bien la première fois que les numéros de cadre n'étaient pas vérifiés. Direction les 2 SP qui ne valaient guère le déplacement (d'après certains pilotes) car sans intérêt ce que nous confirmerons plus tard. On est aux antipodes des anciennes SP d'Auroux qui étaient variées, techniques juste ce qu'il fallait.
Samedi départ 8H40 avec les C1 par un chemin bien planté de rochers pour te péter une cheville ou un carter, le soleil levant est éblouissant et le fléchage pas toujours bien positionné me vaudra avec Rembar quelques demi-tours. C'est roulant avec quelques passages techniques dans les bois dont une descente jonchées de cailloux qui roulaient : c'était chaud. Une prise d'air due à un manchon d'admission poreux me fait perdre au moins 45mn, du coup je me retrouve à rouler avec les modernes et je termine la boucle1 avec les family. Pas confiant pour une seconde boucle et hors temps: terminé pour samedi. je bricole un peu les motos pour dimanche, mais ce n'est pas satisfaisant et pour avoir déjà roulé à Auroux sous la pluie, je choisis lachement de ne pas subir la double peine le lendemain et je range le matériel.
Les plus: content d'avoir revu les copains dont des historiques comme JMO Mac Gyver le Poulet lozérien Alain Bardot PBT Molines....
les moins: parcours correct pour les anciennes même si j'aurai aimé avoir moins de roulant et de route, SP sans intérêt et pénibles pour les vieilles dans le feshfesh et surtout de rouler avec les modernes principalement dans les SP. Une boucle de 2H50 sans CH, je ne me rappelle pas d'avoir vu ça et c'est ce qui provoque ces "collisions" dans les SP.
Félicitations aux finishers et aux performers, il y a Vorey pour clore la saison...