Bon vous savez tout sur les conditions climatiques "printanières" des Charentes.
Le plaisir était ailleurs.
Plaisir de revoir les potes
pas vus depuis bientôt 6 mois.
Mais bon, retour aux affaires.
Arrivé sur place samedi en début d'aprem, direction les SP.
D'abord la SP1, située au même endroit que l'année dernière, mais rallongée.
Déjà, pas facile d'y accéder en voiture, ça patine
Demain ça risque de ne pas être évident, j'ai déjà du mal à monter à pied :hein:
SP2 idem l'année dernière.
Retour au parc.
Je sors la moto, contrôle technique ok, ras :clin:
Soirée tranquille, bon dodo.
Dimanche, le ciel est bas, c'est quelle saison ici ?
11h15, ça craque au 1er coup, avec un moteur neuf, je ne m'attendais pas à moins.
La liaison est plutôt agréable, pas mal de sous-bois, bien sinueux, je rode tranquille.
les passages au milieu des vignes sont un peu mois agréables, il pleut un peu et beaucoup de vent, je suis toujours en tarin d'essuyer les lunettes, j'y vois que dalle !!
Vers 12h00 j'arrive à la SP1, et là je vois au moins 30 ou 40 pilotes qui poireautent.
Je regarde les gars se lancer dans la spéciale, qui a été amputée, d'une partie.
Mais il reste une grande montée en dévers après 2 virages.
Les petites cylindrées, mais pas que, ont bien du mal à arriver en haut.
C'est à mon tour.
Je m'applique, je prends bien laaaarge le virage qui commande la montée, c'est à peu prés bien parti, mais arrivé à 10m du sommet le dévers me pousse inexorablement vers la rubalise, le moteur commence à s'essouffler, je saute de la moto et finit les derniers mètres en poussant.
Je ne descendrai plus de la moto, toutes les montées se finiront à l'embrayage, le moteur qui gueule tout ce qu'il peut.
Arrivé au pied de la dernière montée, je regarde le gars devant moi avec sa 250, il fait quelques mètres et se retrouve arrêté.
J'en ai plein les bottes, la moto charrie au moins 30 kg d'un mélange de terre/herbe/etc, la roue arrière a du mal à tourner. Je n'arrive plus à rouler droit.
Je sors de la spéciale et rentre par la route.
Bon, j'avoue, j'ai manqué de courage, mais je ne tenais pas à ruiner la moto à la première course.
C'est tout pour moi.
Retour à la maison, 480 km sous la pluie.
On se voit à Issoire sous le soleil :clin: