125 CROSS 1981 LE VOTE!

[SB]

Je suis en partie d’accord avec toi Thierry sur le fait qu’il faut lire entre les lignes…
Mais de là à penser que les japonais payaient les journalistes, je suis pas sûr.
Néanmoins, concernant le choix d’une moto, aujourd’hui ou à l’époque, le portefeuille et la sensibilité à une marque était important.
Par contre, à l’usage c’est une toute autre histoire.
L’utilisation quotidienne est un essai longue durée et grandeur nature.
Moi par exemple, petit pilote de le ligue national à l’époque, soit plaques vertes et trois tours j’ai roulé :

1985: HVA 125 XC
1986 : KTM 125 GS avec pot cross et silencieux FRESCO ALUMINIUM
1987 : YAMAHA 125 YZ homologué avec silencieux FIRST et allumage MOTOPLAT.

Performance : 1 YAMAHA 2 KTM
Agrément de conduite : 1 YAMAHA 2 KTM
Fiabilité course : 1 YAMAHA 2 HVA
Finition et fiabilité longue durée : 1YAMAHA les deux autres hors classement….j’ai tellement eu de soucis.
Avec la YAMAHA j’ai fait :
2 courses de sable, 9 enduros de ligue + l’épreuve de CDF 1987 à PEYRAT le château + 6 épreuves du championnat de ligue de motocross + facilement 30 sécessions d’entraînement.
J’ai changé un piston + les consommables habituels.
J’ai un profil plus utilisateur que technicien, donc l’a YAMAHA plus simple pour moi.
Cela ne veut pas dire que les HVA et KTM sont des mauvaises motos, mais l’utilisateur lamba comme moi va souvent au plus simple.
À cette époque et encore plus avant les européennes et encore plus les italiennes demandaient une préparation et un suivi très/trop pointue pour le pilote du dimanche comme moi.
Il serait intéressant d’avoir le retour d’expérience de pilotes ayant roulé avec ces motos à l’époque.
Aujourd’hui, je roule avec une APRILLA…

[THIERRY]

Le résultat du vote est l’opposé du classement dans le comparatif MOTO VERTE de 1981…
Amusant non!

Oui Stephane, la presse va toujours dans le sens du vent et de ses intérèts car la publicité est sa principale ressource et les grosses marques les principaux annonceurs. Il faut savoir lire entre les lignes...

Capture d’écran 2025-08-01 à 10.14.35.png (1.88 Mio) Vu 124 fois

Pour autant, dans cet essai ils disent que les Européennes sont chères, normal vu la qualité des composants et les diffusions plus restreintes, mais le tarif des pieces détachées largement à leur avantage ( du simple au double) par rapport à celles des japs. Ils vendaient des motos à des prix compétitifs, mais se refaisaient ensuite une fois le client captif.

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[SB]

Le résultat du vote est l’opposé du classement dans le comparatif MOTO VERTE de 1981…
Amusant non!

[THIERRY]

Bonsoir Thierry ,

Les italiennes ont la cote ... d' amour , ça c' est certain vu le nombre que j' en possède ... ( 10 machines )

Sur les 6 votants pour la Cagiva :
combien l' ont possédé et roulé avec à l' époque ?
combien en possèdent une et roulent avec aujourd’hui ?

Ces questions s' appliquent aussi aux 5 votants pour l' Ancillotti .

Perso, j' ai fantasmé sur la Fantic 125 rc et sur les SWM avant de m' offrir une DTMX à 5000 Francs en 1980 ... ( je sais ce sont des enduros mais comme dit précédemment, il n' y avait pas d' Italiennes de cross dans nos campagnes )

Nous sommes d'accords, des Italiennes comme dit précédemment, il y en a eu peu en France. Le principe c'est de voter pour celle que l'on préfère, qui nous a fait le plus rêver et je trouve ces résultats interessants!
Je suis même étonné que la RM ai aussi peu de votes.

[ESPADA]

En 81,aux qualis du 125 inter à Cognac,il y avait 1 Ancilloti ( G.Geille) 1 Fantic et 1 HVA (Fura) le reste principalement des RM;surement du au prix ou au réseau "plus fiable".En ligue avec une Cagiva en 83 beaucoup glosait sur sa fiabilité alors que je n'ai eu aucun probléme.Pour en revenir à 81,je roulais sur une KT relativement fiable mais un peu camion et raide de partout!

Il faut aussi comprendre que la génération liquide offrait des perspectives de performance accrues moyennant une maintenance adaptée , ce dont nous n'étions pas forcément habitué et formé : on était loin de la moto à papa genre Trail.

[bidouilloux]

En 81,aux qualis du 125 inter à Cognac,il y avait 1 Ancilloti ( G.Geille) 1 Fantic et 1 HVA (Fura) le reste principalement des RM;surement du au prix ou au réseau "plus fiable".En ligue avec une Cagiva en 83 beaucoup glosait sur sa fiabilité alors que je n'ai eu aucun probléme.Pour en revenir à 81,je roulais sur une KT relativement fiable mais un peu camion et raide de partout!

[JPH74]

Bonsoir Thierry ,

Les italiennes ont la cote ... d' amour , ça c' est certain vu le nombre que j' en possède ... ( 10 machines )

Sur les 6 votants pour la Cagiva :
combien l' ont possédé et roulé avec à l' époque ?
combien en possèdent une et roulent avec aujourd’hui ?

Ces questions s' appliquent aussi aux 5 votants pour l' Ancillotti .

Perso, j' ai fantasmé sur la Fantic 125 rc et sur les SWM avant de m' offrir une DTMX à 5000 Francs en 1980 ... ( je sais ce sont des enduros mais comme dit précédemment, il n' y avait pas d' Italiennes de cross dans nos campagnes )

[THIERRY]

Il semblerait que les Italiennes aient la cote!

[ESPADA]

A lire et regarder : c'est croustillant ...et à y réfléchir je pense que l'Aprilia est autrement mieux pensée et fabriquée, tout comme la TGM ...
Restauration, épisode 20 : Ancillotti CRH 80 125 1980 - Actualités - Moto.it https://share.google/FhKpYDAQXqVXzbuWm
PS : Daniel tu me déçois avec ta moto de pompier

[cagiva42]

Bonjour, j'ai voté pour la Honda car je trouve son look d'enfer. J'ai hésité avec l'Ancelotti qui est superbe également bien que celle de la photo soit équipée d'amortisseurs FOx (je pense) qui ne doivent pas être d'origine. A cette époque les motos de cross évoluaient d'année en année avec leur lot de technologie plus ou moins convaincantes. Ce n'est plus le cas aujourd'hui...

[ESPADA]

Au début des années 80, le refroidissement liquide fit débat :
il y avait ceux qui étaient pour et ceux qui étaient contre ... et bien sûr les indécis (les victimes collatérales)...
Bref tout ce petit monde dû se rendre à l'évidence que le dit "refroidissement liquide" n'était pas une mode mais bien une nécessité qui obligea les constructeurs à travailler sérieusement.
S'en fut fini des bruits de ferraille des aillettes en folie, ou des systèmes débiles par thermosiphon ....
Une nouvelle génération de moteurs équipées de pompe à eau mis un terme aux architectures désuètes et obsolètes :
Nous étions rentrés dans une phase de renouvellement ou le vieillot n'avait plus sa place ... marquant surtout un coup d'arrêt à toute une économie d'assembleurs désarmés.
l'Europe venait de s'ouvrir à l'économie de marché à
l'international !
Pour revenir à notre 125 YZ, Yamaha avait déjà innové ce principe en compétition et dû le transposer à la grande série, ce qu'ils firent avec succès:

304_YZarrive31mars026.jpeg (141.83 Kio) Vu 489 fois

Le radiateur est intelligemment protégé par la plaque numéro et ultime raffinement le liquide passe par la colonne de direction !
A remarquer, l'ingénieux mini déflecteur placé sur le GB avant censé dévier les projections ...
PS: c'est la brelle à Cateralp !

[HVApicard]

Salut,
Pourquoi le Cagiva ?
Parce qu’en 1981, j’avais un 125 HVA CR qui allait très bien jusqu’à ce que l’on me prête un 125 Cagiva pour faire le motocross de Saint Just en Chaussée.
Rien à voir, une moto qui bouge plus mais qui vire dans les coins
Et le moteur, on était dans une autre dimension il avait de la puissance à mi régime et en haut une puissance inimaginable
A chaque fois, un départ en tête même si j’ai perdu le troisième rapport dans la troisième manche…
D’accord, ce n’était pas la plus belle.
Christophe

[JPH74]

En 1981 par chez moi , il n' y avait que des Jap et quelques rares KTM et HVA ...
Pour justifier mon choix concernant l' YZ ... c' est que j' avais eu l' occasion à l' époque d' essayer la RM que je trouvais très belle ,mais le moteur 'tout en haut' ne me convenait pas .
J' ai conservé un modèle de 81 qui attend sagement d' être remis en état d'origine ..

125 81.jpg (434.82 Kio) Vu 610 fois

[THIERRY]

Le modèle 80 était équipé d'un cylindre chromé dur à refroidissement par air jugé pointu. Carburateur de 32mm.
Le modèle 81 équipé d'un cylindre fonte à refroidissement liquide était plus polyvalente. Carburateur de 34mm.
C'était surtout étonnant d'écouter une moto qui ne faisait plus de bruit mécanique.
Au registre modification la moto était très bien réglée:
Je crois que j'ai baissé la taille du gicleur principal d'office parce que les motos étaient toujours livrées trop riche en période de rodage.
L'YZ était livrée avec un kit pièces conséquent, avec tout ce qu'il fallait pour bien adapter la moto au pilote, de quoi faire la maintenance pour la saison !
On était chapeauté par un pilote de classe internationale qui était un très bon mécanicien et qui réglait souvent la carburation des pilotes présents : une bonne carburation c'est primordiale.
Au chapitre partie cycle : j'ai adoré cette moto qui freinait bien et relativement stable : fallait juste changer les pneus.
C'est clair que les italiennes étaient désirables, mais on ne les voyait que trop rarement ou à travers les revues.
Fallait un sacré pouvoir d'achat pour rouler italiens.
En général, on était dépendant des revendeurs locaux : Internet n'existait pas !
J'ai vu une seule Ancilloti à l'époque : au supercross du Canet à côté de Cannes. Toutes ces motos étaient trop confidentielles et certainement pas faites pour tout le monde.
Elles s'adressaient aux pilotes talentueux ayant également un très bon bagage technique ou aux pilotes italiens qui vivaient la réalité de leur marché.

Ceci explique cela alors...il y avait en effet quelques APRILIA qui tournaient en championnat ou sur les terrains proches des dealers de la marque, type Larchant Motos ou equivalents, les ANCILLOTTi étaient plus rares et les TGM confidentielles! Parmi les japonaises j'avais un faible pour la RM qui avait une belle partie cycle et une jolie gueule!

[ESPADA]

Le modèle 80 était équipé d'un cylindre chromé dur à refroidissement par air jugé pointu. Carburateur de 32mm.
Le modèle 81 équipé d'un cylindre fonte à refroidissement liquide était plus polyvalente. Carburateur de 34mm.
C'était surtout étonnant d'écouter une moto qui ne faisait plus de bruit mécanique.
Au registre modification la moto était très bien réglée:
Je crois que j'ai baissé la taille du gicleur principal d'office parce que les motos étaient toujours livrées trop riche en période de rodage.
L'YZ était livrée avec un kit pièces conséquent, avec tout ce qu'il fallait pour bien adapter la moto au pilote, de quoi faire la maintenance pour la saison !
On était chapeauté par un pilote de classe internationale qui était un très bon mécanicien et qui réglait souvent la carburation des pilotes présents : une bonne carburation c'est primordiale.
Au chapitre partie cycle : j'ai adoré cette moto qui freinait bien et relativement stable : fallait juste changer les pneus.
C'est clair que les italiennes étaient désirables, mais on ne les voyait que trop rarement ou à travers les revues.
Fallait un sacré pouvoir d'achat pour rouler italiens.
En général, on était dépendant des revendeurs locaux : Internet n'existait pas !
J'ai vu une seule Ancilloti à l'époque : au supercross du Canet à côté de Cannes. Toutes ces motos étaient trop confidentielles et certainement pas faites pour tout le monde.
Elles s'adressaient aux pilotes talentueux ayant également un très bon bagage technique ou aux pilotes italiens qui vivaient la réalité de leur marché.