Bonjour à tous.
Le temps passe et je n’ai toujours pas conté mon weekend à champagne mouton. Ho ! Pas bien ! Alors je répare ….. Bien !
Comme vous l’avez surement constaté sur les photos, le weekend a été placé sous le règne de H2O premier. :rolleyes:
Nous avions pressenti que sa majesté allait foutre un peu la me..e, c’est pour cela qu’exceptionnellement nous avons Dédé et moi fait appel à un copain qui a eu la gentillesse de nous prêter une petite maison sur roue, histoire de nous protéger un peu du froid et de l’humidité général. Merci Didier
Pour nous c’est la porte à coté, une heure et demie de route et nous voilà sur le parc coureur en centre de village.
A peine posé, on se fait jeter par des voisins du cartier pour une histoire de sortie, en fin un truc pas très claire qui au final n’a rien changé. Charmant l’accueil.
Installé nous faisons le tour du parc un peu tristounet. He oui c’est l’hiver tout le monde est soit enfermé dans les camping-cars ou repartis dans les gites aux alentours………. Sauf nos amis franc-comtois qui fidèles à leurs habitudes spartiates nous accueils avec un large sourire. :bise: Ils ont bien roulé les bougres pour être arriver en même temps que nous.
Le temps de casser la croute avec Dédé et Julien et l’après-midi sonne le temps des contrôles administratifs et technique.
C’est avec une très agréable surprise que nous découvrons que c’est Richard qui à répondu présent pour cette nouvelle saison pour représenter la FFM aux contrôles technique.
Mais cela est aussi l’occasion de découvrir une horreur, l’arrivée en ancienne de machines en C6 qui n’ont rien avoir avec l’esprit ancienne ! Moi j’appelle cela un scandale.
Que l’on ne se méprenne pas sur mes propos, je n’ai rien contre le fait qu’elles puissent rouler, mais elles n’ont pas leur place en ancienne. ;/
Des machines liquides, avec frein à disque, mono amortisseur et fourches inversées fleuretant avec les 90’s , wouai , ben moi je dis que là c’est déjà encore passé à l’étape supérieur. On est en C6++.
Alors que l’on m’explique la pertinence d’avoir un classement scratch ? :hein: J’ai du mal à comprendre comment un pilot de C1 qui voudrait jouer le championnat peut rivaliser avec ces machines modernes de C6++. Cela ne pourrait n’avoir que comme conséquence pour les pilotes qui jouent à fond le championnat que de les inciter à changer de machine et de partir à la course à l’armement. Du grand n’importe quoi. Pour moi ça me fait tout simplement penser à des grands qui viennent pour jouer dans la cour des petits.
Je reste claire , cela ne retire en rien la qualité des pilotes, mais je reste convaincu que ces machines n’ont pas leur place en ancienne. Elles ont bien d’autre secteurs ou elles seraient bien mieux, familly, ligue, et pourquoi pas France moderne.
Par contre j’ai été très heureux de voir qu’il y avait 5 C1 au départ et a l'arrivée, là moi je dis bravo ! :clin:
Mais revenons à la suite du weekend et sur que le temps n’a pas aidé du tout .Repérage des spéciales, la 1 et en contrebas d’une colline où un cours d’eau traverse, montées grasses, devers gras, un sol qui fait fioc fioc. On croise le patron du club qui le pauvre est encore à rechanger le parcours pour sauver la spécial. On échange avec lui face à une belle montée en devers. « Alors les gars vous roulez avec quoi ? » « Avec des hercules de 76 et 77, et on se posait quelques questions ? ». C’est là que nous avons lu dans ses yeux comme une étincelle d’inquiétude.
Je pense que cette échange sympathique à peut être joué sur le fait que le lendemain matin la SP1 était annulé, ou c’est peut-être la pluie de toute la nuit qui a dû aussi jouer.
SP2 plus praticable sur un plateau sans grand difficulté sauf de pouvoir rester debout sans glisser. Surement très drôle pour une petite bourre quand c’est sec , mais …..
Soirée tranquille dans la caravane et vite au lit, trop froid trop humide pour aller chenasser .
Réveille à 7h00 et zut encore de la pluie et là pas vraiment envie d’y aller. Une mise au parc de la machine est prévue pour 8h30 Dédé et julien me fouette une fois de plus pour y aller.
2h00 plus tard je me retrouve sur la moto à faire la queue et je croise des copains pas encore préparés : « tu pars tard ? » « Oh ! Non j’ai pas trop envie de rouler dans boue et de ruiner la moto », ha bon! si en plus les bons pilotes se tâtent, ce n’est pas fait pour me rassurer. :hein:
Bip ! C’est le départ, la moto démarre au quart de tour, mais pas de lumière. Le temps de rebrancher le connecteur et le Dédé et Jean Pierre sont déjà loin devant. Bon comme d’habitude je roulerais seul. Ça glisse, mais finalement ça reste raisonnable, mais les ornières dans le gras c’est toujours un peu plus fatiguant pour le poireau que je suis.
Alors riri c’est un malin, tu penses !,
pour éviter de rouler dans la boue et les ornières ou tout le monde roule, je prends un peu plus sur la droite pour longer le chemin tout en roulant sur un tapi de feuille, hum très agréable …. :clin:. Et tout un coup paf ! la roue avant qui part et je me prend une bonne pelle.
Ha là puting ça m’a calmé !, et le poignet droit aussi. ;/ Sur le coup j’ai cru me l’être cassé. Une branche sournoise, humide et moussue cachée sous les feuilles avec le biais qui va bien pour que la roue avant puisse bien glisser. :rolleyes:
Bon après 5 bonnes minutes de rééducation, je repars inquiet de savoir si le poignet tiendra le coup car j’ai qu’en même mal au final.
J’arrive au abord de la sp1 en commençant à tirer un peu la langue, non pas qu’il y avait grande difficulté jusqu’ici pour les anciennes, mais rouler sur le gras sa fatigue quand même un peu plus. Le anciennes sont déviées pour éviter une monté de la mort avec une bande de furieux pour aider les pilotes à passer les obstacles.
Je commence à prendre la déviation quand a peine entré dans le sous-bois en single bien sur la moto me fait du beuuuuuu. Ok la bougie avec l’eau ne fait pas bon ménage sur l’hercules. Je ne suis pas surpris, mais un des furieux me demande de vite dégager pour ne pas provoquer d’embouteillage.
Il me donne un petit coup de main bien venu pour le pilote un peu dans le rouge que j’étais. Pendant mon changement de bougie j’ai eu l’occasion de regarder les modernes aux prisent avec la montée et le furieux qui hurlaient pour motiver les troupes. He bien il y a des moments où on est bien heureux d’être en ancienne.
Bon je change ma bougie, un coup de kick et roule ma poule, enfin un peu, car après la monté du devers de contournement je me plante mes deux roues dans …… difficile à dire, des pierres avec de la racine, enfin bref, je n’arrivais pas à avancer malgré mes grands coups de gaze. Entre temps j’ai un pote qui arrive avec sa 350TT et qui me dit qu’il ne doit absolument ne pas caller. Et pour cause au départ l’arbre du kick a été sectionné net. Alors je ne vous fais pas un dessin du risque de galère en cas de calage. :hein:
Apres avoir compatie à son malheur, je reviens au mien, je descends de la moto je soulève la roue avant, un coup de gaze, je pousse et j’arrive à sortir de cette endroit ….. Et encore tapé dans mon peu d’énergie de réserve. ;/
Quelques centaines de mètre plus tard nous sortons sur un route ou un commissaire nous indique la direction à prendre. Mais j’avais ma dose alors je me dis que champagne mouton par la route serait sage pour moi, mon poignet qui me fait mal, une bougie, dans le rouge, a ce rythme je ne suis pas sûr de faire le deuxième tour. Un coucou a mon pote et je prends la route, mais je me trompe de direction, je rebrousse chemin.
Cette escapade me permet de récupérer suffisamment pour qu’arrivé à mon point de départs. je reparte sur le circuit en emboitant le pas à deux speedés qui s’engageaient sur le chemin. Etonnant, malgré la quantité d’eau qui était tombé cette section accrochait bien, agréable à rouler avec une grimpette sur de la roche sans glissade. J’arrive à nouveau sur une route à traverser.
J’espérais avoir un moment de répit avec une un chemin roulant pour récupérer, mais là ce n’était pas le cas, de nouveau c’était du sous-bois. C’est le rythme de ligue qui ne convient pas, non-stop dans les difficultés, pas comme les parcours de familly avec l’alternance des difficultés et de chemins roulants pour récupérer.
Je sais que de tout façon les conditions pour moi sont trop dur pour que je fasse les deux tours qui seront plus tard réduit à un demi.
Retour au parc, remise du carton et relaxe du bonhomme. Le Dédé ne tarde pas trop à me rejoindre après être allé jusqu’à la sp2. Un petit bruit dans le moteur l’a inquiété, elle tournait bien pourtant, mais n’a pas voulue prendre de risque de casser. Elle devra repasser sur le billard pour être ausculté.
Apres nous être changé nous avons filé à la sp2 pour encourager les survivants.
Bel enduro, qui méritait une météo plus clémente.
Je dis chapeau à l’organisation qui a su être réactif en fonction de la nature du terrain.
Je sais qu’elle avait prévu plus dur pour les anciennes, mais si je peux me le permettre, gardez le même parcours sur terrain sec, pas plus dur, ce serait parfait. Mais bravo pour cette première avec des anciennes.
Mais que diable choisissez des dates a la belle saison, l’enduro à l’ancienne c’est aussi la vie sur le parc et dans le froid et sous la pluie ça ne le fait pas vraiment.
Nous avons tout de même pu croiser quelques copains qui malgré tout, et ils avaient tous la banane et ça, ça fait plaisir. :bise:
Alors à l’année prochaine sous le soleil ?
A+
riri
