Gonsans -Naisey les Granges 25/08/2024 CF enduro ancienne

[THIERRY]

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Les motos des champions...

[THIERRY]

Fred et sa HVA 250

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Giovanni sur HVA aussi

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[Julien]

Ce matin il ne pleut plus....

[Julien]

Il ne pleuvait plus...

[THIERRY]

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[kymktm]

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Les motos des champions...

belle photo
HVA 82 et 83 j'ai !!
Manque la SWM en 125
Belle course au champions

[THIERRY]

La course de Julien en direct!

Claqué une bougie 300m après le départ
De l'eau est rentrée dans le carbu cette nuit
Couché la moto démonté la cuve pour la vider
Reparti chuté dans la première grimpette plié le sélecteur
Mécanique
Et là dessus la poignée caoutchouc de gaz tournait ...
Pas pris De pions

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[THIERRY]

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[hva78]

Allez hop mon petit CR sur Gonsans,
J’aime bien faire 2 ou 3 épreuves par an mais cette année se goupille mal pour moi et le seul we dispo c’est Gonsans, les enduros de ce coin sont toujours un peu rugueux, Fred est dispo pour co voiturer alors va pour Gonsans.
De plus Julien et Bigben nous ont rassuré tout sera faisable, ils ont reconnu le parcours avec des 125 en pneus lisses sous la pluie une main dans le dos !
Je récupère le numéro 147 celui à l’année de notre ami Pierre Crivelli clavicule cassée.
Départ samedi matin, en passant par Corbeil récupérer la 250 HVA 88 de Fred chez Bernard.
J’ai rentré Naisey les granges dans le GPS qui nous fait passer par la campagne en aval de Besançon et ça roule tellement bien qu’a 13 heures on a la dalle, pas pensé à acheter des casses- dalle. Les boulangeries sont fermées alors ce sera resto ou on choisit tous les 2 un délicieux filet de sandre sauce Morilles vin jaune un régal !
Comme nous passons devant la SP2 nous en profitons pour la reconnaitre avant d’arriver au padock, le auvent SRCF ou Julien et Big ben nous ont gardé une place pour le camion, saluer les copains et faire les formalités administratives.
En rentrant sa moto au parc Fred s’aperçoit d’unsoucis de sélection et me voilà à bricoler sa HVA, 30mns plus tard tout est réglé mais on a la flemme d’aller reconnaitre la SP2 et on aurait peut-être dû le faire…
Quelques bières avec des suisses allemands et diner sous les chapiteaux en compagnie de sympathiques bénévoles, Dom sa compagne et Julien, jusqu’à ce que les orages annoncés arrivent, on file vite fait à l’hôtel avant le gros de la pluie, demain ça s’annonce rugueux …
Dimanche le soleil est revenu départ 9h30, Big ben nous avait dit de nous méfier de la première cote juste après le départ, quand j’arrive dedans ça pousse de partout, et comme les autres je fini le dernier tiers en poussant aidé par les marchals. On a fait 2 km je suis déjà dans le rouge au niveau cardio, et ce n’est pas le reste du parcours qui me permettra de récupérer ça glisse de partout, du verglas des cailloux l’avant de barre on rattrape ou pas (comme Marquez), j’ai un peu de mal à suivre Fred qui galère aussi.
Heureusement des déviations soft ou vintage bien placées nous permettent de nous épargner un peu.
Enfin nous passons dans une sapinière mieux drainée avec de la terre façon Morvan, j’augmente le rythme avant d’être éjecté par des cailloux glissants et de finir dans un arbre…
Cette partie de la boucle bleue très technique et usante se termine par une descente en devers que nous passerons pied à terre aidé par un marschal.
J’arrive à la spéciale 1 toujours dans le rouge j’enlève le casque pour boire, faire une pause et enlever 10 à 200 g de pression à mes pneus.
C’est une belle spéciale qui se pilote à vue dans la partie prairie, et une partie bois pas compliquée mais qu’il aurait quand même fallu reconnaitre car vers la fin il y a une épingle, qui oblige à manœuvrer à l’arrêt si on n’arrive pas en faisait pivoter l’arrière, je me ferais piéger aux 2 passages.
Enfin le premier CH arrive merde 3 mns de retard je n’aurais pas dû faire la pause !
Le CH rapide se passe bien, et je temporise pour me décaler de 3mns…
Le reste de la boucle me parait plus facile je commence à être chaud et j’arrive au CH3 avec 30 mns d’avance ce qui permettra de récupérer.
JM Bader a abandonné sur casse mécanique.
Et c’est reparti pour la boucle rouge, 2 heures prévues, on fait un peu de route ça repose enfin, le terrain a séché et tout parait plus facile, de temps en temps d’énormes flaques d’eau et de bourbiers suivis de 500m super glissants nous rappellent la boucle bleue et combien cet enduro aurait pu être infernal si on avait de la pluie en journée.
La SP2 est très agréable à rouler, même s’il commence à y avoir des trous et que j’ai du mal à garder les appuis qui sont creusés dans presque tous les virages.
Comme pour la SP1 je choisi les déviations soft.
Arrivée juste après au CH4 avec toujours 30 mns d’avance qui seront bien utiles avant de refaire la boucle bleue avec ses cotes et ses descentes piégeuses…
Dommage Fred arrête mais il aura pu faire tout le parcours…
Je pousse encore un peu dans la première cote mais ça passe beaucoup mieux, le parcours a un peu séché même s’il reste quelques passages aussi délicats et encore plus creusés que le matin.
Je bloque ma roue avant sur le bitume et manque de m’en prendre une en loupant une flèche la fatigue se fait sentir.
5 kms plus loin à la sortie du pré aux chevaux 3 motos sont arrêtées et le numéro 125 est à terre sonné, la visière explosée.
Il a bloqué sa roue avant sur le bitume !
Je m’arrête, pour prévenir les secours avec mon téléphone, que je passe à SIMON Taillardat pour composer (avec mes lentilles de contact je ne vois pas grand-chose de près) et propose de rester au chevet du numéro 125, un Chti, jusqu’à car je n’ai pas de championnat à jouer.
La SP1 se passe avec une belle crampe cuisse gauche et j’arrive au CH avec 7 mns de retard, zut je cogite pour le report mais il ne faut pas trainer c’est le CH serré !
Dans les chemins arrive un grand passage tout en terre glaise luisante 3 ornières, je vise celle du milieu qui parait moins pire, quand une branche en travers m’envoie direct sur la gauche dans la plus profonde ok ok ici ce n’est pas moi qui commande c’est le terrain!
Enfin le ch avec de l’avance, puis direction la SP1 par la route et la dernière petite liaison.
Enfin l’arrivée, sous les « bravo Giovani » des filles au CH, je fini 15 ème en C4 et 74 scrach, mes 7 mns de pénalité ont sauté,mais j’ai du me gourrer dans l’heure des reports car je passe à 5 mns de pénalité ce qui ne change pas grand-chose au scrach et très content d’avoir fini classé vu la quantité d’abandons.
Bravo à Julien Podium en C2A, Dom 4 en C5, Eric Martin 12 en C3 pas de pénalité avec un 80cc !
Bravo aux organisateurs c’était un bel enduro mais très très rugueux les premiers commentaires tombent pour l’instant l’enduro le plus dur de cette saison, si à Cabasse ça tabasse à Gonsans prends des fortifiants !

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[THIERRY]

Bravo Giovanni et merci pour ce beau CR. Dommage pour Fred...
Tu en as bien chi.!

[hva78]

Oui pas facile et j’ai oublié de parler du guidon tordu à la première descente en cailloux les crampes des 2 jambes au dernier CH etc.
A l’entretien de la moto je me suis rendu compte qu’il n’y avait plus de frein ar. Sinon juste un tendeur de câble cassé et un feu arrière qui finit de se casser.

[THIERRY]

Mince! Julien avait l'air de dire comme toi qu il y avait quelques passages difficiles, notamment la cote après e départ...

[broual]

C'est déjà la 6° épreuve du championnat de France d'enduro à l'ancienne. Direction le Doub et plus précisément la commune de Gonsans qui accueille la caravane du championnat.
Je ne connaissais pas bien cette région en terme enduristique et lorsque nous avons commencé à reconnaître les spéciales sous une chaleur de plomb, j'ai eu quelques doutes sur le déroulement du week-end !
En effet, les spéciales sont tracées dans des chaumes avec pas mal de cailloux alors que partout autour de nous de magnifiques prairies alternent avec des bois tout aussi majestueux. J'aurais pu rester sur cette idée et oublier mes 20 année de présidence d'un moto club et pester sur les bénévoles. Aujourd'hui, organiser une course est devenu un véritable chemin de croix et les difficultés s'accumules. Il faut savoir que les agriculteurs sont surveillés et ne peuvent pas faire ce qu'ils veulent..
Alors, par respect pour les organisateurs, par respect pour les bénévoles je mets mon mouchoir sur ma bouche et j'attends avec impatience la pluie annoncée dans la nuit pour rendre ces spéciales agréables..
Le lendemain après l'orage une autre vision s'offre à nous..il fait 20 degrés, les chemins seront souples et la poussière absente toute la journée.
Alors oui, les difficultés du parcours seront plus coriace et les organismes vont souffrir ! Mais nous sommes là pour ça, pour endurer...
Et pour endurer cela, il fallait être solide, disposer d'une moto bien régler et un physique au mieux de son âge....61 pour moi!
Mais quel pied j'ai pris, lorsque tu réussi à franchir une côte ou sont dispersés nombres de collègue, lorsque tu te lance dans cette descente juste avant la spéciale, sur la moto et que tu arrives à controler ta machine! Moi, j'ai adoré ces sensations..
Au niveau des spéciales, je me suis régalé car l'adhérence était bien présente et malgré deux chutes sur 4 spéciales, je décroche la seconde place dans la catégorie des C3 (moto de 1980 à 1982).
Je suis satisfait de ce résultat car la 1° place est toujours occupé par Patrick Secchi qui est largement au dessus du lot.
C'est pas grave, je me contente de ce résultat qui me permet de conforter ma seconde place au général du championnat.
Mes copains seront tous à l'arrivée.
Thierry Millet termine 5°. La mécanique lui a joué des tours mais il reste 3° du général.
Bruno Dagbert termine la course sans prendre de pénalités, ce qui représente un bel exploit.
La belle performance revient à David Juarez qui signe des temps très corrects dans les spéciales.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Ah oui j'oubliais de remercier le moto club et ces très nombreux bénévoles. Ils ont superbement bien réagis pour adapter au mieux le parcours face aux conditions météo. C'était top, dur mais top...bravo
Merci à Corinne Messager pour les photos et à mon assistance composée pour l'occasion de Sylvie et Mallou. Votre aide est plus que précieuse...

[Julien]

Aïe aïe mes amis le comté et la saucisse de Morteau ne suffiront pas à faire apprécier la région après cet enduro !

Après les reco on avait prévenu que ce serait un peu balaise si c’était gras , c’était gras….ça a été balaise !!

Riri et Sylvain sur les bon conseils d’Evelyne Dheliat se sont abstenus c’était sage.
Pierre s’est fait porter pâle au contraire de Giovanni et Fred Barthélémy et sa belle HVA C6, l’ami rital a été un peu déçu d’apprendre qu’il n’y avait pas d’apéro Squadra, mais on étaient 6 sous l’auvent et personne ne s’étant manifesté, le Chef que j'aime et moi on n’avait rien mis en route. Il faut communiquer sur les post pour qu’on sache quoi faire.
S’il y a du monde à Villefranche on pourra organiser un truc mais les convives doivent se manifester au préalable.
Ce préambule Père Fouettard fini attaquons les choses sérieuses

Le tour des spéciales ne faisait pas particulièrement peur, toutes à vue ou presque et quasiment sans piège. L’orage le samedi soir et la pluie nocturne ont changé la donne..
La ptite Portal ayant manifesté un aversion pour les gros trous d’eau pendant les reco, j’ai changé le connecteur d’allumage plus proche de la dentelle de Bruges que d’un capuchon étanche ( faut dire qu’il n’est pas vraiment protégé sur cette charrette ) .
Ca n’a pas suffit.. au top départ 2 coups de kick, Win winn et c’était parti pour .. 500m.
Elle ratatouille et présente les prémices d’une bougie claquée, je profite qu’on est encore en ville pour faire la mécanique plutôt que de me retrouver au fond du bois, changement de bougie: dans la sacoche B9ES ou B10 EV la B10 est un peu froide mais vraisemblablement moins sensible au claquage, pas envie de recommencer dans 10 bornes, j’en profite aussi pour vidanger la cuve du Carbu non sans pester contre l’alliance Rotax + Portal qui t’empêche de retirer la cuve bloquée contre le Bras oscillant, ça n’a pas d’intérêt d’avoir une agrafe pour défaire la cuve du Bing en 2 secondes si c’est pour ne la descendre que de 2mm .. Je tourne un peu le carbu, couche la moto et je peste contre les motos qui défilent et l’horloge qui tourne, Roberto passe et se marre « Une endouro où Joulienne fait pas de mécanique, c’est pas une endouro ! »

Hop c’est reparti , petit tour dans le bois et c’est déjà le bordel à la première grimpette, je m’avance et fond de 1ère je me tanke au 2/3 en jetant la moto dans les cailloux . Aklou aklou Aklou je la remets en route, je suis dans le rouge total et finis à grands coups d’embrayage au milieu des grosses pavasses , c’est passé de manière peu académique, mais c’est passé !
Contrairement à ce qui avait été dit on n’a pas vu de bénévole pour aider, je me demande ce que ça va donner avec le gros des concurrents.
Je sais que ça va être plus tranquille maintenant mais faudra quand même que je rattrape le temps perdu à mécaniquer , première je pars , première … première .. la 2ème ne passe pas ! c’est quoi ce B.. ?
Le sélecteur s’est tordu dans les cailloux , je ressors la trousse à outil tente de le redresser avec un tournevis , ça ne va pas je prends la clé plate de 13 17 par au-dessus ça ne va pas non plus .. par en dessous c’est bon, le sélecteur débat maintenant mais la butée de l’embout est cassée et il est incliné vers l’avant , tout le reste de la course, je raterai des vitesse avec la botte qui glisse..

C’est bon cette fois ? Ben non la poignée caoutchouc de gaz tourne, c’est la première fois que ça m’arrive depuis longtemps .. je dois la serrer en permanence, bonjour la crampe qui va se pointer .. au moins je resterai sur un filet de gaz c’est bon pour l’adhérence
Le terrain est glissant et piégeux, ça n’est pas une partie de plaisir d’autant que je me retrouve avec de gros numéros ..
Les déviations des marches en descente sont bien là et avec un peu de moëlle et de vitesse ça aurait pu passer mais le Ju l’a pudju , prudence donc.
Ah j’avise un groupe arrêté, c’est la descente de « la mort qui tue » avant la spé 1.. Ils gambergent tous à regarder les potes éparpillés même Lagarrigue est couché dans la pente.
Laurent Pellegri me dit « c’est dur quand même ! » je ne peux qu’aquiescer
Un marshall se propose de m’aider ,comme je la connais je décline et mets la première moteur arrêté et descends à côté en freinant de l’avant et en débrayant de temps en temps pour laisser partir la moto comme ça jusqu’au gros arbre et me décide à monter dessus
Là c’est moins académique, je rate la trace et me retrouve en bas hors traj avec Manenti et une paire d’autre à devoir remonter ( un comble !) finalement on s’en sort, pfffuii !

Départ de la spé, je vois Emmanuelle Madame «Capitaine »
« Eh ! Eh ! t’aurais pas un mouchoir en papier ?
Si, tiens ! »
Elle me sauve la vie ..
Je sors la poignée caoutchouc, essuie le barillet et l’interieur de celle-ci puis pour parfaire le nettoyage enfile le grip avec le mouchoir, miracle il est dur à mettre et ça ne tourne plus, au passage le mouchoir déforme la poignée et j’ai gagné une grosse nervure qui facilite la prise en main .
Départ de la spé , passage en sous bois, il a été bien nettoyé depuis mon passage la semaine dernière , comme un crétin je me bloque sur l’épingle à gauche du 2 ème sous bois. J’évite soigneusement les troncs à la fin et file finir ma boucle sans regarder les bons qui mettent du gaz, c’est pas le tout mais j’ai pas envie de me prendre des pions, j’essaie de ne pas traîner mais ça glisse bien et y’a de très grosses flaques de boue liquide, ne voyant pas le fond je les évite soigneusement.
Au détour d’un chemin je vois un troupeau, c’est le CH1, je me faufile , j’ai 10mn d’avance.
Pfffui
Les pilotes sont inquiets de ce CH rapide de 7mn.
Dom et moi on leur explique que c’est le temps que j’ai mis avec ma C0 sous une pluie battante, peine perdue Lagarrigue part le couteau entre les dents et se rate dans 2 virages, j’y vais sur un rythme de liaison rapide et arrive avec une bonne minute, il paraît que les ligues ont gueulé car ils ont pris des pions ( mais eux avaient 4mn .. c’est pas la même ! )
Fin de la liaison plein et graissage de chaîne j’ai un peu de temps alors je mange une demi banane on voit Giovanni et Capitaine arriver sous nos vivats !
Parti pour la 2ème boucle , dans la queue un gars me dit
« Julien ton carbu pisse !
Tapote-le .. »
tu parles les caoutchoucs sont raides comme la justice, j’emploie une méthode de bourrin : moteur à fond pendant 5secondes au point mort, ça ne pisse plus !

On part, c’est plus roulant mais toujours bien casse-gu..je pars des 2 roues sur un chemin à plat , je ne sais pas comment je suis resté sur ma selle !
Sur les mi-régimes elle ratatouille , mon déblocage de pointeau n’aura pas été efficace bien longtemps.. moi qui espérais un parcours sans trop de soucis , c’est raté !
Je me suis fait les 30 bornes de la boucle2 à ouvrir et fermer le robinet toute les 2 mn …en priant pour que ça n’arrive pas en pleine difficulté.
Le terrain a l’air de sécher mais il reste de grosses zones bien grasses, j’arrive sur la SP2 je décide de ne pas jouer avec le robinet pour privilégier le « pilotage »
Résultat elle est extremmement pointue et reprend parfois très mal même après lui avoir tiré dedans déraisonnablement ;
Je me rate sur l’appel du malheureux saut et suis obligé de partir en première, la honte , naturellement la photographe est là pour immortaliser la « performance ».
Cette speciale qui pourrait être sympa est une torture pour moi, enfin on arrive à l’assistance 30mn d’avance c’est bien Dom m’aide pour bien nettoyer la cuve , y’avait au moins 3 grenouilles et un raton laveur dedans, j’ai dû la pourrir au premier CH lorsque je l’ai ouverte ..
Prêt pour la dernière boucle je suis vanné et je sens que la crampe guette notamment à cause du sélecteur fuyant qui m’oblige à forcer le pied à l’intérieur.
J’attaque la grimpette cette fois y’a du monde pour aider, un grand coup de première j’arrive à mi-chemin et me bloque sur un caillou, j’y mets des grands coups d’embrayage mais rien n’y fait, heureusement je suis finalement aidé par un Marshal qui semblait hésiter devant le hurlement du moteur.
Pendant ce temps Dom passe à gauche comme une fleur poumpoum fait le gromono..
Cette séance m’as mis encore dans le rouge je roule avec Bressolin qui a l’air d’avoir es soucis avec son aprilia qui cale et redémarre mal.
Une petite descente à la con dans les cailloux je rate la pédale de frein ! je vois l’ornière que je vais rater et les taillis en contrebas du coup je vise plus haut où y’a de gros pavetons la moto va s’y encastrer, me déséquilibre, me coince la jambe gauche et je tombe en arrière de travers, grosse frayeur pour le genou qui n’a pas l’air d’avoir plié comme il faut et moi en contrebas, je n’arrive pas à pousser assez fort sur la selle avec le pied droit pour me dégager, ça me fait un mal de chien, j’entends une moto arriver je lui braille de me décoincer, c’est Bressolin avec sa moto qui ratatouille, il essaye de l’arrêter correctement mais devant mes hurlements il la jette par terre et relève ma moto , PUT.. ça fait du bien !! je me relève en boîtant , lui inquiet me demande si ça va , oui oui c’est bon lui dis-je en osant à peine m’appuyer sur ma jambe , merci merci..
Il me laisse là et reprend son Aprilia qui ne démarre plus au kick , il la pousse sur 20m en montée puis trouve une descente propice à une poussette.
Je me remets, checke mes abbatis, apparemment je peux rester sur mes 2 pieds et tenter une paire de pas. Naturellement la Portal est noyée, Je kicke un moment gaz en grand et elle finit par démarrer.. je repars un peu sonné et me dis que j’ai un peu de temps vu que le CH1 est large.
Je suis un peu au bout là, la cuisse cherche à cramper dès que je cherche à passer une vitesse assis mais je suis content de m’en être sorti sans plus de bobo et pouvoir être à Camerino la semaine suivante.. J’aurai juste un mollet gauche violet du double de l’autre .
Le terrain a bien séché et c’est moins la punition que ce matin.
Arrivé avant la spé 1, je m’en tire un peu mieux dans la descente de « la mort qui tue » qu’au premier tour en n’allant pas jardiner en bas.
Spé3 je suis vidé et j’ai Denis Chipier et la Bartho family au c… , je fais bien gaffe
La moto reprend mal je suis obligé de mettre la première et la deuxième à fond si je ne veux pas faire BEUUUHH , je pense que le pointeau est secoué , va falloir que je passe au Mikuni , j’imagine à peine comment je vais réussir à le glisser entre les tubes du treillis ..
Plusieurs fois en m’asseyant, le dessus de la cuisse se tend et je suis obligé de sortir la jambe façon crossman même en ligne droite .. Tss !la buse que je fais ..
Ouf spé finie , plus qu’un quart d’heure pour arriver au CH avec de l’avance , je bois tout ce que je peux en attendant d’aller faire la dernière spé..
CH passé elle ne veut pas démarrer, dés que je lève la jambe pour kicker éclair dans la cuisse et la crampe commence , Dom pris de pitié me propose de pousser, merci merci .
Faut pas que je cale sinon je ne pourrai démarrer.
J’essaie de détendre ma jambe sur les 5mn de liaison puis enquille direct la spé 4, 100m a peu près corrects puis les crampes reprennent je tends la jambe mais impossible de passer les vitesses..
Je passerai tout la spéciale les 2 jambes droites comme un I et priant sainte Gamelle de m’oublier, je me traîne tout en hurlant de douleur et en me maudissant ..
Enfin la torture est finie , Roberto s’est arrêté en liaison pour regarder les copains passer, pas moi, je file au parc, y’a tout à remballer et Lundi je pars à 5h du mat ‘ pour la vendée rejoindre les petits enfants pour la semaine juste avant Camerino.

Sur le chemin du retour je m’arrêterai 2 fois 15mn, avec le Boxer la position assise me fait cramper directement ..
Résultat : 3ème et dernier en C2A et à 5 places du dernier classé au scratch,et je perds ma première place au provisoire..
Si je n'engage pas un tueur à gage contre mes 2 principaux adversaires je ne la reverrai jamais.

77 à l’arrivée 35 abandons en anciennes y’a du gros déchet c'est le pire score du championnat , cet enduro c’était Cabasse PLUS Marciac

Cette course était trop dure pour le commun des pilotes du championnat.

On notera tout de même les excellentes performances de François Broual et de Fred Glo
Les arrivées de Ficara de Millet, de Big ben et du Capitaine et, Hélas, l'abandon de Fred Barthélémy en C6 qui nous dira peut-être ce qui lui est arrivé ..

Mais il faut aussi retenir un fléchage sans reproche, une direction de course à l’écoute de nos doléances qui a su réagir immédiatement après la tempête de la nuit en modifiant le parcours et des bénévoles présents et prêts à aider ces fous dingues sur leur veilles charrettes..

Maintenat c'est Camerino

[Doudou77]

Fichtre ! Sacré CR