Ça y est, c’est déjà fini.
J’ai trouvé le graal ce week-end, comment perdre trois kilos en deux jours
C’était ma première sortie SRCF et un vrai plaisir de voir des gens sympathiques et passionnés.
De mon côté, c’était aussi un challenge, la première fois que je remontais sur une moto depuis mon crash d’août dernier mais aussi la première fois que je roulais dans les chemins et en spéciale depuis quinze ans.
Du coup, je suis venu avec mon 50 Fantic qui n’avait fait que cinq kilomètres sur la route, mon 125 Hva dont le moteur a été refait en 2001 et mon 250 Hva qui n’avait fait que deux fois 300 mètres.
Autant dire que je n’avais pas mis tous les atouts de mon côté…
Samedi après-midi balade dans les monts environnants, des chemins sympathiques des petites grimpettes et quelques grosses descentes, j’ai retrouvé du rythme au fur et à mesure de la virée. J’avais pris mon 125 et le truc fumait un max, c’était sûr le spy de vilo était atteint.
J’ai continué comme ça et j’étais obligé de la dégorger de temps en temps mais ça roulais bien.
Après la virée, j’ai remis de l’huile dans la boîte et on en a remis 0,8 litre soit la moitié de la quantité. J’ai consommé 0,8 litre d’huile pour 8 litres de mélange à 3 %, je vous laisse faire le calcul du pourcentage, je peux vous dire que pendant la balade, personne ne me collait au train
De toute façon, il n’aurait pas pu tellement le nuage de fumée était important…
Fin de la virée et direction apéro et dîner avec toutes nos histoires d’anciens combattants
Des échanges et anecdotes toujours savoureux, merci à tous.
Le lendemain, malgré déjà des courbatures évidentes direction la spéciale avec mon 50 et là je comprends tout de suite que ça va être un challenge.
Finalement à l’entrée de la spéciale, je décide de prendre mon 250 et comme ça on va faire un mini rodage en faisant deux fois la spéciale en reconnaissance.
Premier chrono, je prends le Fantic en espérant qu’il pourra grimper les petits raidillons et c’est parti à grandsss coupssss d’embrayage et le truc s’effondre dès qu’il y a un peu de pente mais je donne tout ce qu’il peut et fini la spéciale en ayant raté mon coup sur une épingle en montée car je croyais être en première mais la deux était restée, du coup moteur engorgé et un petit moment avant qu’il veuille bien repartir. En tout cas, tu peux accélérer sur l’angle car avec la puissance de la bête, tu n’es pas prêt de te faire désarçonner.
Bon, je retenterai l’expérience une autre fois quand je me serais fait un bon moteur.
Du coup, deuxième chrono avec le 250, et là je me dis, il faut que je fasse un départ grand prix, mission réussie et je me prends une gamelle trente secondes plus tard en perdant l’avant dans une petite descente, le temps de se relever, de remettre le levier de frein avant en place, je repars le couteau entre les dents comme il y a vingt ans et je prends un grand plaisir à mettre des grands coups d’embrayage avec le 250.
Troisième chrono dans l’autre sens, je vais voir Christophe Meillat pour lui dire que le départ ne va pas car c’est deux mètres avant une épingle, du coup il met les cônes après l’épingle et là je vois que ça va faire un départ en montée avec deux grandes courbes, l’idéal pour faire un autre départ grand prix. La spéciale se passe sans problème et ce 250 qui n’avait jamais roulé avant est exceptionnel et super bien réglé, on ne peut pas avoir tout faux sur trois motos
Le bureau nous a ensuite préparé un test d’accélération et freinage qui a bien fait rire tout le monde avec des figures de style aussi bien à l’accélération qu’au freinage.
La partie roulage s’est arrêtée là avant de prendre le déjeuner ensemble pour d’autres histoires à partager.
Merci à tous ceux qui ont organisé ces deux jours et ont à résister à la canicule grâce à une adaptation du programme au fil des événements et températures.
Bravo à tous.
ps: j’ai mal partout…