sur une de mes bécanes.
Les tiges étant récupérables, j'ai commandé un kit réparation en Italie fin février qui est arrivé sous trois jours et à un prix dérisoire ! Super.
Profitant du confinement, j'ai lancé la rénovation, non sans peine car habitant en appartement j'ai du improviser un outillage spécifique (étau) ... sur un de mes balcon!
![Image](http://www.srcf.fr/forum/img_forum/2020/17/1996_P-20200423-145357.jpg)
Astuce 1: Il est déconseillé de serrer le corps du fût ou la bonbonne dans un étau !
Serrer le corps ou la bonbonne de l'amortisseur dans des tés de fourche, vous évitera de les abîmés.
Photo: tés de pit bike de 51mm.
Pour le corps, tés de 40mm d'HVA ou Marzocchi.
Bien chauffer au decapeur thermique car les pièces sont assemblées au frein bloc.
Il est conseillé d'utiliser une grosse clé à molette pour dévisser les éléments .
PS: Dans le cas échéant si vous utilisez une longue tige rigide introduite dans l'orifice du silent bloc (pour un meilleur bras de levier) vous risquez de détruire ceux-ci et ils sont très dure à trouver !
Astuce 2: Déserrer légèrement la valve à l'aide d'une clé à pipe, puis appuyer sur l'obu pour vider la bonbonne.
Démonter la valve définitivement et pousser le bouchon pour libérer le circlips à l'aide d'un petit tournevis. Pour enlever le bouchon, c'est simple, balancer du W40 pour assouplir le joint torique et introduire une vis suffisamment longue pour une bonne prise en main dans l'emplacement libéré de la valve, tirer énergiquement : le bouchon sortira tout seul.
Astuce 3:
Serrer l'amortisseur verticalement dans l'étau, tige en haut. Déserrer le bouchon du fût à l'aide d'une clé à ergots. Agir sur la tige avec des translations de bas en haut pour décoller le boîtier joints qui n'est plus contraint par le gaz.
Pousser légèrement le boîtier joints, balancer un peu de W40 et libérer le circlips à l'aide d'un petit tournevis. Retirer la tige délicatement en évitant les projections . Vider définitivement l'huile usagée et ne cherchez pas à en mesurer la contenance ça ne sert à rien !
Bien veiller à respecter l'ordre de démontage des pièces.
Après nettoyage d'usage et polissage de fortune (!), j'ai fait une petite entorse au règlement et profitant d'un ravitaillement au supermarché, j'ai déposé certaines pièces chez mon zingueur préféré qui a mon grand étonnement était ouvert (en général je joue de malchance). J'ai choisi de les faire en finition jaune (bichromatage electrolytique).
Devant l'avancement des travaux, j'en ai profité pour commander l'huile sur le net et faire quelques photos ... Certaines pièces sont manquantes car elles demandent à être microbillé avant peinture ...
![Image](http://www.srcf.fr/forum/img_forum/2020/17/2980_P-20200430-184410.jpg)
Les amortisseurs Corte&Cosso fonctionnent suivant un procédé sous brevet De Carbon :
Ils sont dotés d'une bonbonne équipée d'un piston flottant qui permet l’augmentation du volume d’huile : ce montage est le plus répandu dans toute la production actuelle, mais à l'époque, il y a quarante ans, ce principe était valorisant pour les motos qui en étaient équipées.
Les plus :
les amortisseurs sont entièrement reconstructibles Les pièces sont facilement disponibles et d'un coût réaliste.
Le système de démontage de l'ensemble tige/boitier joints utilise un filetage démontable à volonté. C'est génial par rapport à un Ohlins !
La réfection est une alternative économique .
L' achat d'une paire neuve, pouvant atteindre des montants déraisonnables (750 à 1250€ suivant la marque et les options !).
Les ressorts originaux sont identifiables suivant un code couleurs.
Le setting est identifiable suivant un code lettre gravée sur le bouchon fileté du fût.
Le corps des amortisseurs est identique en diamètre à leur homologue suédois Ohlins.
Le système de laminage Ohlins (plus performant) peut y être installé moyennant la fourniture de l'ensemble hydraulique tige et boitier joints de 12 mm contre 11,5mm pour les Corte&Cosso.
Les moins :
Il n'y a pas de réglages de l'hydraulique possibles (par molette) sur mon modèle , pour changer le setting, il faut démonter le piston et son système de laminage et avoir de sérieuses compétences pour le modifier.
A l’instar des concurrents, les amortisseurs ont des silentblocs en lieu et place de rotules plus indiquées pour éviter le flambage (torsion de la tige).
Le montage d'une rotule est rendu impossible par la taille du support de silentbloc originel :
Mettre un support pour rotule adapté est possible (voir plus loin) !
Le montage d'une rotule sur le corps en aluminium est hasardeux et nécessiterait un outillage professionnel coûteux.
Les ressorts n'ont pas la qualité des concurrents Suédois Ohlins ou du Hollandais WP ...
Ils sont même de piètre qualité et s'avachissent avec le temps ...
La qualité générale est moins bonne que celle des concurrents de l'époque ,qui, il est vrai étaient beaucoup plus onéreux à l'achat.
La suite sous forme de tutoriel pour le remontage ...