FIM Enduro Vintage Trophy - Brive 2017
Modérateur : THIERRY
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Oui, surtout Jessica Gardiner avec un doigt cassé, chapeau !gedeon34 a écrit :Les filles impressionnantes, j'ai vu les australiennes changer les pneus waouh !!!!!SWM 56 a écrit :Un mec comme Antoine meo manque un peu.BOUILLAUD a écrit :Moi je suis quand même déçu, le champion il a même pas daigné me répondre.
On m'avait dis que les vrais champions étaient vraiment abordables et pour moi ça s'était vérifié même Méo après une gamelle en spéciale il a signé un autographe au gamin et il a fait un Selfi avec lui.... et Laya, la catalane toujours sympa, je te parle pas de Moralés de figureau de Pidoux...
Quand tu parles des feminines elle meriterais que l on parle un peu plus d elles.Je les aient regarder faire la mecanique.Quand ont voient la performace physique que sa represente!!!
Bravo au filles qui m ont vraiement impressionner dans toutes les sp.
Environ 5 mn pour les 2 roues, démontage - le pneu et remontage respect
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Les filles impressionnantes, j'ai vu les australiennes changer les pneus waouh !!!!!SWM 56 a écrit :Un mec comme Antoine meo manque un peu.BOUILLAUD a écrit :Moi je suis quand même déçu, le champion il a même pas daigné me répondre.
On m'avait dis que les vrais champions étaient vraiment abordables et pour moi ça s'était vérifié même Méo après une gamelle en spéciale il a signé un autographe au gamin et il a fait un Selfi avec lui.... et Laya, la catalane toujours sympa, je te parle pas de Moralés de figureau de Pidoux...
Quand tu parles des feminines elle meriterais que l on parle un peu plus d elles.Je les aient regarder faire la mecanique.Quand ont voient la performace physique que sa represente!!!
Bravo au filles qui m ont vraiement impressionner dans toutes les sp.
Environ 5 mn pour les 2 roues, démontage - le pneu et remontage respect
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Merci d avoir poster Thierry.THIERRY a écrit :Belles photos de Simon prise par Damien Cattane:
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Un mec comme Antoine meo manque un peu.BOUILLAUD a écrit :Moi je suis quand même déçu, le champion il a même pas daigné me répondre.
On m'avait dis que les vrais champions étaient vraiment abordables et pour moi ça s'était vérifié même Méo après une gamelle en spéciale il a signé un autographe au gamin et il a fait un Selfi avec lui.... et Laya, la catalane toujours sympa, je te parle pas de Moralés de figureau de Pidoux...
Quand tu parles des feminines elle meriterais que l on parle un peu plus d elles.Je les aient regarder faire la mecanique.Quand ont voient la performace physique que sa represente!!!
Bravo au filles qui m ont vraiement impressionner dans toutes les sp.
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Geoff, en plus d'être une légende de l'enduro mondial et un exemple de longévité, est un mec adorable et vraiment "hyper cool"!!!THIERRY a écrit :[img_citation]http://www.srcf.fr/forum/img_forum/2017 ... .47.49.png[/img_citation]
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Brive, il fallait y être !
En 2016 le Vintage Trophy à Navarre m'avait laissé un gout amer, pas classé, l'allumage de la moto étant récalcitrant.
Le but cette année, était d’abord d’aller au bout.
Pour ça, la préparation a commencé plusieurs mois avant la date de l’évènement.
Etre au départ avec une moto fiabilisée était le critère.
Avec Philippe Lachaud on a peaufiné les motos et l’édition des Valli fin juin 2017 a confirmé nos choix.
Ça sera la 125 de 83 pour Philippe et la 125 de 82 pour moi.
Arrivés sur place le lundi soir on a rejoint les copains qui nous avaient gardé une place.
Le mardi est dédié à l’installation et au repérage des lieux.
Mercredi, ça s’accélère, contrôle administratif le matin, et technique en début d’après-midi.
Tous se passe bien.
Dans l’après-midi nous rejoigne l’assistance avec la 305 d’époque qui sans eux rien ne pourrait se faire.
On part faire un tour à Uzerche repérer la spéciale sur le terrain de cross, et ça n’est pas du luxe, il y a de quoi y laisser beaucoup de temps.
On fait l’impasse sur la spéciale d’Allassac, dans une prairie, tout à vue d’après les copains.
Jeudi, première journée.
Au briefing de 9h45 on apprend que la journée sera réduite à 2 spéciales au lieu de 3 et que le test d’accélération est reporté à demain soir.
Le départ est donné, et au bout de 200 m je me fous dans un trou sur la voie ferrée, ça commence bien !
Liaison roulante et voici la 1ére spéciale.
Je ne suis pas encore bien chaud, il me faut au moins une heure pour être dans le rythme.
Il y a du monde partout, ça fait plaisir, mais je suis sur mes gardes, pas tomber est le maitre mot.
Oups, ça a failli sur une saignée que je n’avais pas anticipé, c’est passé juste, je me suis écrasé au fond, mais ça a passé.
Arrivé au CH1, je cherche la 305, mais ne la voit pas. J’attends, mais à quelques minutes de mon heure de pointage, je quémande un peu d’essence chez un Portaliste, merci Bertrand. La 305 arrive enfin, ils ont eu un peu de mal à trouver, le fléchage étant inexistant. Phillipe suit, tout est ok.
La liaison entre le CH1 et le CH2 est un peu plus plaisante, je roule bien, quelques petites montées pleines de cailloux bien sympathiques, une traversée de Uzerche en plein village avec une descente un peu abrupte et voilà le CH2.
La 305 avec nos fidèles assistants est là.
Ravito de la machine et du bonhomme, ras.
Je pointe et direction la SP2.
Il y a plein de spectateurs, ça gueule dans tous les coins. Je m’applique, pas tomber, j’enchaine les virages, les dévers, les trous, les bosses, le sinueux, le pierrier, tout passe impec, mais à mon rythme.
J’attends Philippe à la sortie de la spéciale, il pointe 13 mns après moi ce premier jour, et le renseigne sur l’état du terrain.
Retour au CH ou nous sommes consignés pendant plus d’une heure pour laisser passer les modernes pour ne pas les gêner en liaison. Je fais le plein et je me dis que je pourrai finir la boucle comme ça.
CH3 et je repars et là ça devient vraiment plaisant, une vrai liaison, avec tout ce qu’il faut et quelques belles grimpettes. Un peu optimiste, je calle à un mètre du sommet d’une d’entre-elles, et deux sympathiques spectateurs me tirent de là, je repars.
CH4, et je m’aperçois que la liaison a été un peu plus longue que prévue, je n’aurai pas assez de carburant pour rentrer, j’emprunte le fond de bidon de Roberto, ça ira.
Je m’avance pour pointer, toujours pas de Philippe en vue, et le voilà enfin, j’avise Daniel et lui dis que Philippe n’aura pas assez de carburant pour finir, je pars.
La liaison est la même que le matin, en sens inverse pour rentrer au paddock, c’est très roulant.
On repasse à la spéciale d’Allassac, mais on ne la parcours pas, mais il y a encore plein de monde et le speaker qui annonce les noms des pilotes et les marques des motos, c’est bien cool !!
Pré-finish, on est tous là à attendre avec beaucoup d’avance, la direction de course nous autorise à pointer en avance, mais nous ne disposons que de 16 mn comme prévu pour le « service ».
J’arrive au barnum, filtre à air, vérification générale, graissage, tout est ok.
Je rentre la moto au parc.
Philippe arrive, il a cassé une cocotte dans une des montées un peu raide.
Daniel l’a dépanné au CH, mais il faut en remettre une en bon état. Tout le monde s’affaire, filtre à air, graissage, les pleins et moto au parc.
Bonne première journée.
On décompresse avec une bonne bière fraiche, tout le monde est content, pilotes et assistants.
Vendredi, deuxième journée.
Dans la nuit, il a un peu plu, il y aura moins de poussières.
Briefing 9h45, on fera 3 spéciales, dont une à Uzerche qui n’était pas prévue et que personne à part quelques étourdis (?) ou curieux (?) ont repéré et le test d’accélération en fin de journée.
Départ, même liaison, ça commence à tabasser aux freinages, 1500 motos sont déjà passées.
SP1, de plus en plus défoncée, je n’y prends aucun risque, comme d’habitude.
CH1 à Allassac, la 305 est bien là, mais pas Philippe, il partait 8 mn avant moi ce matin.
Un concurrent nous apprend qu’il est tombé en spéciale et a été pris en charge par le service médical, Aïe ! Pas bon.
Gérard et Sylvie s’apprête à partir le chercher quand on le voit arriver en voiture, raccompagné par Mme Deloménède, le bras en écharpe. Un appui n’a pas supporté son enthousiasme et s’est dérobé, Philippe n’a pas voulu lâcher le guidon est c’est l’épaule qui a touché le sol en premier. C’est râpé pour la suite.
Bon, je continue mon chemin, mais en redoublant de prudence.
Juste avant le CH2, on traverse le village à Uzerche, les traceurs ont ajouté une variante, une descente d’escaliers bien étroits et bien raides, il y a un monde fou.
Les deux qui me précèdent choisissent l’option à pied.
Je les vois faire et je me dis que ce n’est pas l’idéal, ils ont beaucoup de peine à maitriser le poids de la moto. J’avise une spectatrice e lui demande si ça passe sur la moto, les 20 premiers sont passés à moto. OK, je me lance, mais arrivé à la hauteur des 2 devant moi, je ne peux pas m’arrêter, je gueule, ils se couchent et ça passe, impec, pas peu fier de moi sur ce coup-là.
J’arrive au CH. Tout est maintenant bien rodé, une équipe de choc. Philippe est là, le bras en écharpe, il grimace un peu.
Je pointe et me dirige vers la spéciale, le ciel est de plus en plus noir. Je me lance et après quelques virages, ça commence à tomber dru, le terrain devient instantanément hyper glissant, j’évite le pierrier et assure en prenant la déviation.
Retour au CH ou on a toujours plus d’une heure de neutralisation, comme hier.
J’avise un banc sous un abribus, et j’attends mon heure. Je me dis que les grimpettes qui nous attendent vont être bien chaudes.
C’est l’heure, je pointe et en route. Le premier champ à traverser est une vrai patinoire, ça promet pour l’heure et demi à venir jusqu’au prochain CH et surtout pour la prochaine spéciale qui finalement sera annulée, terrain impraticable.
Arrivé au pied de la première difficulté je vois que plusieurs pilotes sont déjà bien posés, ça fume.
J’avise un itinéraire « bis » entr’aperçu la veille et tout se passe bien, le pilote, dont je tairai le nom, qui me suit est bien content.
Et finalement ce CH qui s’annonçait un peu ardu, se déroule bien, la pluie était très localisée, on retrouve même de la poussière en fin de CH.
Dernier passage au CH d’Allassac.
Le retour au paddock est une formalité.
16 mn de service, la moto est en parfait état, à part un peu de jeu dans l’axe du bo, rien de bien grave.
Direction le parc fermé, mais d’abord test d’accélération sur la piste désaffectée de l’aérodrome.
Pour ma part, ça se fera à fond, pour certains la course s’est arrêtée là !!
Parc fermé, demain cross final.
Samedi, dernier jour.
Pas de liaison contrairement à ce qui était annoncé, modernes y compris.
4 séries de vintage, je suis dans la première (ordre inverse du classement).
La piste est refaite juste avant nos séries, après le passage des clubs.
1 tour de reconnaissance, 4 tours de course.
Nous sommes 30 par série.
14éme au premier tour, je faiblis rapidement pour me retrouver 20éme au final.
Voilà, ça s’est fait, moto au parc.
Il fallait y être.
Retour à la maison avec la tête pleine d’images, putain que c’était bon !!
Je remercie mon partenaire Philippe, et nos fidèles et dévoués assistants, Sylvie et Gérad :bise:
Plein de photos sur ma page FB.
En 2016 le Vintage Trophy à Navarre m'avait laissé un gout amer, pas classé, l'allumage de la moto étant récalcitrant.
Le but cette année, était d’abord d’aller au bout.
Pour ça, la préparation a commencé plusieurs mois avant la date de l’évènement.
Etre au départ avec une moto fiabilisée était le critère.
Avec Philippe Lachaud on a peaufiné les motos et l’édition des Valli fin juin 2017 a confirmé nos choix.
Ça sera la 125 de 83 pour Philippe et la 125 de 82 pour moi.
Arrivés sur place le lundi soir on a rejoint les copains qui nous avaient gardé une place.
Le mardi est dédié à l’installation et au repérage des lieux.
Mercredi, ça s’accélère, contrôle administratif le matin, et technique en début d’après-midi.
Tous se passe bien.
Dans l’après-midi nous rejoigne l’assistance avec la 305 d’époque qui sans eux rien ne pourrait se faire.
On part faire un tour à Uzerche repérer la spéciale sur le terrain de cross, et ça n’est pas du luxe, il y a de quoi y laisser beaucoup de temps.
On fait l’impasse sur la spéciale d’Allassac, dans une prairie, tout à vue d’après les copains.
Jeudi, première journée.
Au briefing de 9h45 on apprend que la journée sera réduite à 2 spéciales au lieu de 3 et que le test d’accélération est reporté à demain soir.
Le départ est donné, et au bout de 200 m je me fous dans un trou sur la voie ferrée, ça commence bien !
Liaison roulante et voici la 1ére spéciale.
Je ne suis pas encore bien chaud, il me faut au moins une heure pour être dans le rythme.
Il y a du monde partout, ça fait plaisir, mais je suis sur mes gardes, pas tomber est le maitre mot.
Oups, ça a failli sur une saignée que je n’avais pas anticipé, c’est passé juste, je me suis écrasé au fond, mais ça a passé.
Arrivé au CH1, je cherche la 305, mais ne la voit pas. J’attends, mais à quelques minutes de mon heure de pointage, je quémande un peu d’essence chez un Portaliste, merci Bertrand. La 305 arrive enfin, ils ont eu un peu de mal à trouver, le fléchage étant inexistant. Phillipe suit, tout est ok.
La liaison entre le CH1 et le CH2 est un peu plus plaisante, je roule bien, quelques petites montées pleines de cailloux bien sympathiques, une traversée de Uzerche en plein village avec une descente un peu abrupte et voilà le CH2.
La 305 avec nos fidèles assistants est là.
Ravito de la machine et du bonhomme, ras.
Je pointe et direction la SP2.
Il y a plein de spectateurs, ça gueule dans tous les coins. Je m’applique, pas tomber, j’enchaine les virages, les dévers, les trous, les bosses, le sinueux, le pierrier, tout passe impec, mais à mon rythme.
J’attends Philippe à la sortie de la spéciale, il pointe 13 mns après moi ce premier jour, et le renseigne sur l’état du terrain.
Retour au CH ou nous sommes consignés pendant plus d’une heure pour laisser passer les modernes pour ne pas les gêner en liaison. Je fais le plein et je me dis que je pourrai finir la boucle comme ça.
CH3 et je repars et là ça devient vraiment plaisant, une vrai liaison, avec tout ce qu’il faut et quelques belles grimpettes. Un peu optimiste, je calle à un mètre du sommet d’une d’entre-elles, et deux sympathiques spectateurs me tirent de là, je repars.
CH4, et je m’aperçois que la liaison a été un peu plus longue que prévue, je n’aurai pas assez de carburant pour rentrer, j’emprunte le fond de bidon de Roberto, ça ira.
Je m’avance pour pointer, toujours pas de Philippe en vue, et le voilà enfin, j’avise Daniel et lui dis que Philippe n’aura pas assez de carburant pour finir, je pars.
La liaison est la même que le matin, en sens inverse pour rentrer au paddock, c’est très roulant.
On repasse à la spéciale d’Allassac, mais on ne la parcours pas, mais il y a encore plein de monde et le speaker qui annonce les noms des pilotes et les marques des motos, c’est bien cool !!
Pré-finish, on est tous là à attendre avec beaucoup d’avance, la direction de course nous autorise à pointer en avance, mais nous ne disposons que de 16 mn comme prévu pour le « service ».
J’arrive au barnum, filtre à air, vérification générale, graissage, tout est ok.
Je rentre la moto au parc.
Philippe arrive, il a cassé une cocotte dans une des montées un peu raide.
Daniel l’a dépanné au CH, mais il faut en remettre une en bon état. Tout le monde s’affaire, filtre à air, graissage, les pleins et moto au parc.
Bonne première journée.
On décompresse avec une bonne bière fraiche, tout le monde est content, pilotes et assistants.
Vendredi, deuxième journée.
Dans la nuit, il a un peu plu, il y aura moins de poussières.
Briefing 9h45, on fera 3 spéciales, dont une à Uzerche qui n’était pas prévue et que personne à part quelques étourdis (?) ou curieux (?) ont repéré et le test d’accélération en fin de journée.
Départ, même liaison, ça commence à tabasser aux freinages, 1500 motos sont déjà passées.
SP1, de plus en plus défoncée, je n’y prends aucun risque, comme d’habitude.
CH1 à Allassac, la 305 est bien là, mais pas Philippe, il partait 8 mn avant moi ce matin.
Un concurrent nous apprend qu’il est tombé en spéciale et a été pris en charge par le service médical, Aïe ! Pas bon.
Gérard et Sylvie s’apprête à partir le chercher quand on le voit arriver en voiture, raccompagné par Mme Deloménède, le bras en écharpe. Un appui n’a pas supporté son enthousiasme et s’est dérobé, Philippe n’a pas voulu lâcher le guidon est c’est l’épaule qui a touché le sol en premier. C’est râpé pour la suite.
Bon, je continue mon chemin, mais en redoublant de prudence.
Juste avant le CH2, on traverse le village à Uzerche, les traceurs ont ajouté une variante, une descente d’escaliers bien étroits et bien raides, il y a un monde fou.
Les deux qui me précèdent choisissent l’option à pied.
Je les vois faire et je me dis que ce n’est pas l’idéal, ils ont beaucoup de peine à maitriser le poids de la moto. J’avise une spectatrice e lui demande si ça passe sur la moto, les 20 premiers sont passés à moto. OK, je me lance, mais arrivé à la hauteur des 2 devant moi, je ne peux pas m’arrêter, je gueule, ils se couchent et ça passe, impec, pas peu fier de moi sur ce coup-là.
J’arrive au CH. Tout est maintenant bien rodé, une équipe de choc. Philippe est là, le bras en écharpe, il grimace un peu.
Je pointe et me dirige vers la spéciale, le ciel est de plus en plus noir. Je me lance et après quelques virages, ça commence à tomber dru, le terrain devient instantanément hyper glissant, j’évite le pierrier et assure en prenant la déviation.
Retour au CH ou on a toujours plus d’une heure de neutralisation, comme hier.
J’avise un banc sous un abribus, et j’attends mon heure. Je me dis que les grimpettes qui nous attendent vont être bien chaudes.
C’est l’heure, je pointe et en route. Le premier champ à traverser est une vrai patinoire, ça promet pour l’heure et demi à venir jusqu’au prochain CH et surtout pour la prochaine spéciale qui finalement sera annulée, terrain impraticable.
Arrivé au pied de la première difficulté je vois que plusieurs pilotes sont déjà bien posés, ça fume.
J’avise un itinéraire « bis » entr’aperçu la veille et tout se passe bien, le pilote, dont je tairai le nom, qui me suit est bien content.
Et finalement ce CH qui s’annonçait un peu ardu, se déroule bien, la pluie était très localisée, on retrouve même de la poussière en fin de CH.
Dernier passage au CH d’Allassac.
Le retour au paddock est une formalité.
16 mn de service, la moto est en parfait état, à part un peu de jeu dans l’axe du bo, rien de bien grave.
Direction le parc fermé, mais d’abord test d’accélération sur la piste désaffectée de l’aérodrome.
Pour ma part, ça se fera à fond, pour certains la course s’est arrêtée là !!
Parc fermé, demain cross final.
Samedi, dernier jour.
Pas de liaison contrairement à ce qui était annoncé, modernes y compris.
4 séries de vintage, je suis dans la première (ordre inverse du classement).
La piste est refaite juste avant nos séries, après le passage des clubs.
1 tour de reconnaissance, 4 tours de course.
Nous sommes 30 par série.
14éme au premier tour, je faiblis rapidement pour me retrouver 20éme au final.
Voilà, ça s’est fait, moto au parc.
Il fallait y être.
Retour à la maison avec la tête pleine d’images, putain que c’était bon !!
Je remercie mon partenaire Philippe, et nos fidèles et dévoués assistants, Sylvie et Gérad :bise:
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